C’est un succès éditorial indéniable : après s’être vendu à 23 000 exemplaires la première semaine suivant sa sortie (9 novembre 2024), Ce que je recherchele livre de Jordan Bardella, a atteint 36 600 ventes la semaine suivante… et a dépassé celles du Prix Goncourt 2024 lors de la semaine 46 (11 au 17 novembre 2024), rapporte ActuaLitté.
C’est d’autant plus remarquable que Hourisde Kamel Daoud, fait le buzz en raison des polémiques autour de son roman (accusé de s’inspirer de l’histoire personnelle d’une Algérienne qui affirme avoir été volée).
Effet mécanique
Et ce qui se passe en librairie « résonne » mécaniquement sur les sites de téléchargement illégaux : évoquant la plateforme pirate la plus consultée pour ses titres francophones, ActuaLitté constate que l’engouement autour du livre de Bardella concerne aussi ses utilisateurs.
Le site a en effet relevé plus de 85 000 consultations de la fiche d’information. Ce que je recherchecorrespondant potentiellement à autant de téléchargements pirates du livre ! Et en supposant que seulement 50 % des utilisateurs terminent leur démarche, il y aurait presque deux fois plus de copies piratées que de copies vendues.
Notre dossier « Littérature »
Sachant que le livre est vendu 22,90 euros en librairie, cela représente une perte potentielle de près d’un million d’euros pour Fayard, la maison d’édition de Jordan Bardella. Et près de 145 000 euros pour ces derniers si l’on considère que les taux de droits d’auteur, en littérature générale, s’élèvent généralement à 10 à 15 %.