Non, il ne s’agit pas Guide Galactiqueou de la Bibliothèque de l’excellente série Élévationpar David Brin; nous sommes plutôt en présence de L’encyclopédie ultime – Tout voir et tout savoir sur le mondepublié aux éditions Hurtibise. Vaste programme, cela va sans dire.
Programme très complet, en fait. Comment condenser toute la connaissance humaine en quelques centaines de pages ? Surtout si vous souhaitez agrémenter le tout de photographies soignées et de visuels soignés ?
Eh bien, nous réduisons la plupart des sujets à leur strict minimum, tout d’abord. Et, si c’est possible, on va jusqu’à surcharger la plupart des pages avec tant d’informations, tant de photos, tellement d’artifices visuels qu’on se sent presque dépassé, voire attaqué par le contenu d’un livre.
Ce n’est pas d’ailleurs que le lecteur lambda n’appréciera pas ce flot d’informations, ces magnifiques photos, ces graphismes informatifs. Il y en a tout simplement trop. Partout. Tout le temps. Presque chaque page regorge de choses à lire et à regarder. Et le tout semble jeté ici et là, sans ordre particulier. Sans oublier des blocs de texte entièrement en majuscules…
Heureusement – et c’est sans doute l’un des aspects les plus intéressants de l’ouvrage – nous avons fait appel à plusieurs spécialistes pour leur permettre de parler de leurs spécialités. La chose est brève, mais assez complète, et surtout particulièrement intéressante. De plus, cela correspond aussi à une présentation visuelle moins intense, le temps de pouvoir lire l’interview en question. Que demander de plus ?
Comme c’est le cas pour d’autres livres du genre publiés chez Hurtubise, la question n’est pas celle de l’accès à l’information. Car oui, il est plus agréable d’avoir accès à des connaissances condensées, plutôt que de devoir parcourir des dizaines, voire des centaines d’ouvrages de référence, voire d’articles Wikipédia. Le problème, avec L’encyclopédie ultimec’est que le tout est tellement surchargé d’informations qu’on se demande franchement si on ne va pas avoir mal à la tête en voulant en savoir plus sur les araignées sauteuses… ou sur les trois noirs. C’est dommage.
