Il était une fois l’escalade

Il était une fois l’escalade
Il était une fois l’escalade

« Il était une fois l’escalade », une bande dessinée de 190 pages, se veut un aperçu synthétique et ludique de notre activité. Fruit d’une collaboration entre Catherine Destivelle et David Chambre pour le texte, et Laurent Bidot pour le dessin, l’ouvrage adopte une progression à dominante chronologique, partant des formes d’escalade pré-européennes, souvent religieuses ou diététiques, pour conclure avec la porte de les JO de Paris.

Entre ces deux extrémités, la bande dessinée aborde un peu tout ce qu’on attend d’un tel projet, sans jamais s’y attarder. Des tours de grès de Dresde aux graviers du Peak District, de Bleau aux Dolomites, les origines sont retracées à travers les grands noms qui ont marqué leur époque et développé leur activité. Puis c’est l’heure de gloire de Yosemite que l’on suit et, de fil en aiguille, son influence dans l’avènement de l’escalade libre à travers le monde, qui occupe une grande partie de la bande dessinée en entrant davantage dans les détails à mesure qu’on se rapproche du présent. Tous les styles sont abordés, qu’il s’agisse d’escalade chanvre ou trad, full solo ou bloc, en passant par le psichobloc, la voie principale, la compétition et même la vitesse.

Certains passionnés d’histoire en redemanderont sûrement, mais finalement l’ambition de cette bande dessinée n’est pas exhaustive, mais plutôt une bonne introduction assez complète au siècle et demi d’évolutions humaines, matérielles et stylistiques qui l’ont conduit à ce qu’il est. aujourd’hui.

C’est pour qui ? Aux néophytes curieux, aux grimpeurs sans grande culture de l’escalade souhaitant en savoir plus sur leur passion sans recourir à des ouvrages scientifiques plus sérieux, comme « Le 9ème degré – 150 ans d’escalade libre », du même David Chambre sorti en 2015, déjà aux Éditions du Mont-Blanc. Ceci étant dit, les plus avertis trouveront sûrement quelques noms à creuser. Ce qui ne va pas gâcher leur plaisir, c’est aussi le parti pris des auteurs de ces clins d’œil sous forme de couvertures dessinées de photos célèbres, et moins connues d’ailleurs. En quelque sorte l’équivalent visuel de citations de grands auteurs, preuve de connivence.

On notera deux détails très sympathiques : d’abord les QR codes, qui donnent une certaine interactivité au livre (et trahissent peut-être les générations cibles ?), puis la couverture. La texture de la falaise représentée est rugueuse comme un grès doux à grain fin, tandis que la couverture arrière est lisse comme la peau d’un bébé. On a donc une double prise en main du texte, et le ressenti est très agréable. Belle trouvaille.

Compte tenu de la volonté d’instruction clairement affirmée de la bande dessinée, et donc du public relativement jeune et novice dans la « culture de l’escalade » recherché, on regrette cependant l’image un peu « féerique » donnée à l’escalade. Nous entendons par là que l’escalade aujourd’hui n’existe plus en vase clos, elle est ancrée dans un contexte sous pression. D’abord dans le dialogue qu’elle entretient nécessairement avec le mal du siècle à venir : l’état du monde naturel, tant au niveau macro que micro. Et d’autre part, le problème de l’accès aux filières, d’où le nécessaire respect de certaines règles du bien vivre ensemble, et la conscience de son impact sur ce qui nous entoure.

Il nous semble que cette BD aurait été l’outil parfait pour tenter de montrer quelques bonnes habitudes, à tout le moins pour susciter des questions importantes chez les nouveaux arrivants, ou encore moins les nouveaux arrivants.

Même si « Once Upon a Time Climbing » est ludique et instructif, ce n’est quand même pas mal.

« Il était une fois l’escalade », un roman graphique de 190 pages, est conçu pour offrir un aperçu concis et divertissant de notre sport. Fruit d’une collaboration entre Catherine Destivelle et David Chambre pour le texte, et Laurent Bidot pour les dessins, l’ouvrage adopte une approche essentiellement chronologique, commençant par les formes d’escalade pré-européennes, et se terminant aux portes des JO de Paris.

Entre ces deux extrêmes, le livre couvre à peu près tout ce que l’on attend d’un tel projet, sans jamais trop s’attarder sur aucun aspect. Des tours de grès de Dresde aux graviers du Peak District, de Font aux Dolomites, les origines sont retracées à travers les grands noms qui ont marqué leur époque et fait évoluer leur activité. On suit ensuite les jours de gloire de Yosemite et, de fil en aiguille, son influence sur l’avènement de l’escalade libre dans le monde, qui occupe une bonne partie du livre, en entrant un peu plus dans les détails à mesure que l’on se rapproche de l’époque actuelle. . Tous les styles sont couverts, des cordes de chanvre et de l’escalade traditionnelle au solo complet et au bloc, en passant par le DWS, les grandes voies, la compétition et même l’escalade de vitesse.

Certains passionnés d’histoire en redemanderont sûrement, mais l’ambition de ce roman graphique n’est pas d’être exhaustif, mais plutôt de fournir une bonne introduction, assez complète, au siècle et demi d’évolutions humaines, matérielles et stylistiques qui ont fait grimper ce qu’il est aujourd’hui.

À qui s’adresse-t-il ? Néophytes curieux, grimpeurs peu connaisseurs de l’histoire de l’escalade, qui souhaitent en savoir plus sur leur passion sans se plonger dans les ouvrages d’érudition plus sérieux, comme « Le 9e degré – 150 ans d’escalade libre ». escalade libre ; non traduit), du même David Chambre, publié en 2015 également aux Éditions du Mont-Blanc. Cela dit, les plus avertis trouveront certainement quelques noms à creuser. Ce qui ne gâchera pas leur plaisir, ce sont aussi les clins d’œil des auteurs sous forme de reproductions dessinées de photos célèbres et moins connues du passé. Ils sont en quelque sorte l’équivalent visuel de citations de grands auteurs, gage de complicité avec le lecteur averti.

Deux touches très sympas : d’une part, les QR codes, qui donnent au livre une certaine interactivité (et peut-être trahissent les générations cibles ?), et d’autre part, la couverture. La texture de la falaise illustrée est aussi rugueuse qu’un grès à grain fin, tandis que la couverture arrière est aussi lisse que la peau d’un bébé. Vous avez donc une prise en main à double texture et la sensation est vraiment agréable. Encore un joli clin d’oeil.

Compte tenu du caractère clairement pédagogique de l’ouvrage, et du public auquel il s’adresse, on regrettera l’image un peu « féerique » de l’escalade donnée ici. Nous entendons par là que l’escalade aujourd’hui n’existe plus en vase clos ; il s’enracine dans un contexte très sous pression. D’abord dans le dialogue qu’elle entretient inévitablement avec le défi du siècle à venir : l’état du monde naturel, tant au niveau macro que micro. Et d’autre part, le problème de l’accès aux filières (et de nombreuses interdictions), avec le nécessaire respect de certaines règles du bien vivre ensemble, et la conscience de notre impact sur ce qui nous entoure.

Il nous semble que ce roman graphique aurait été l’outil parfait pour tenter de démontrer quelques bonnes habitudes, ou à tout le moins poser quelques questions importantes au lecteur.

Quand même, “Il était une fois l’escalade” à la fois instruit et ravit, et c’est un bon début.

 
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