après ses livres de cuisine, Leslie Gogois explore le statut de maîtresse dans un roman de bien-être vraiment exquis

après ses livres de cuisine, Leslie Gogois explore le statut de maîtresse dans un roman de bien-être vraiment exquis
après ses livres de cuisine, Leslie Gogois explore le statut de maîtresse dans un roman de bien-être vraiment exquis

Après avoir passé plus de 20 ans à passer sa vie dans les cuisines des restaurants étoilés, à collectionner les recettes, il fallait que ça arrive… D’autant que cette mangeuse d’émotions, ancienne journaliste de « Cosmopolitan », a également écrit de nombreux ouvrages autour du couple, de l’amour et de la vie. bonheur publié par différents éditeurs. Véritable synthèse de cette double expertise, « Amour, saignement et à point », le premier roman de Leslie Gogois, truffé de bonnes adresses, rassemble la quintessence de ses années d’observations. Il nous raconte le parcours de Rose, larguée après vingt ans de mariage, et qui devra agir plutôt que souffrir pour décrocher le ticket gagnant pour une nouvelle vie enchantée. Entretien aigre-doux.

Quels éléments autobiographiques avez-vous incorporés dans cette histoire ?

Comme Rose, j’ai beaucoup de copines et de soirées entre filles. La partie sur ma vie professionnelle est également très inspirée de ma vraie vie. Je voulais le mentionner, car on n’en parle pas souvent. Et que j’aime mon travail. Être payé pour manger et écrire, goûter des cuisines folles, rencontrer ces chefs charismatiques et talentueux, c’est merveilleux.

Même si c’est parfois contraignant aussi ?

Nous sommes soumis à des horaires que nous n’avons pas choisis, nous mangeons plus que nous ne le devrions, ce n’est pas évident de rester en forme. Il faut aussi avoir l’estomac solide pour déguster du foie de mulet, ou goûter jusqu’à 28 sortes de gibiers. Difficile de ne pas finir son assiette, au risque de contrarier le chef. Ou ne pas accepter de se promener en montagne à six heures du matin, après avoir dîné copieusement la veille. Mais si je fais ce métier, c’est par cupidité, sinon j’aurais choisi d’être journaliste mode ou beauté.

La gourmandise de Rose, dans votre histoire, est un atout de séduction majeur ?

C’est un trait de caractère qui passionne ces messieurs, car ils font parfois des parallèles très sérieux. Mais cette gourmandise est belle à défendre, car si on a un appétit pour l’assiette, on a bel et bien un appétit pour la vie. C’est le cas de Rose, de nature enthousiaste. Après le moment d’étonnement où son mari la quitte, elle se rendra compte que cette période très difficile peut devenir source de joie.

Même si elle ne rencontre pas beaucoup de célibataires ?

Devenir la maîtresse d’un homme marié est un statut qui m’a toujours interpellé. J’ai trouvé intéressant de l’insérer dans une comédie feel-good, une romance avec un côté déluré. C’est une réalité de la vie de se retrouver célibataire à 40 ans. Le reste du monde est beaucoup en couple, c’est un âge où les gens le sont encore. Ce qui ne l’empêche pas de croiser la route d’hommes coquettes. Sans tout cautionner, j’ai trouvé intéressant qu’elle se laisse aller, même si cela va à l’encontre de l’image qu’elle se fait d’une belle histoire d’amour. La vie nous emmène parfois dans des endroits inattendus.

Rose a parfois un petit côté Bridget Jones…

C’est un très gros compliment. C’est vrai qu’elle a un côté incorrigiblement optimiste qui peut la faire paraître un peu naïve ou stupide. D’autant qu’elle est gaffeuse et se retrouve confrontée à des situations qu’on vit à 20 ou 25 ans. Heureusement, elle a un sens de l’humour à toute épreuve. Et une belle dose d’autodérision.

Elle a le soutien inconditionnel d’un homme : son père ?

Absolument! Le mien est aussi un pilier essentiel. Et c’est grâce à lui que tout s’est passé, car il était peintre, et il a fait une exposition au Martinez, « Les Étoiles du Sud » qui l’a amené à aller à la rencontre des chefs étoilés. C’est ainsi qu’en accompagnant mes parents, je me suis familiarisé avec ce monde, et créé un lien fort avec cette région, où j’ai également passé des vacances chez mes grands-parents à Grasse.

Quand les aventures de Rose continueront-elles ?

Pas immédiatement! Je suis consumé par ma nouvelle héroïne. Je souhaite conserver les marqueurs de l’amour, de la gastronomie et un portrait de femme via un journal de bord. J’ai reçu tellement de retours positifs de la part des hommes comme des femmes que j’ai hâte de leur apporter une nouvelle bulle de plaisir…

Ses spots préférés sur la Côte

« J’ai publié un livre consacré à Julien Dugourd, un pâtissier qui sculpte les pâtisseries comme d’autres bijoux. Alors que je me replonge dans mes souvenirs de dégustation, chez lui à Nice, je revois sa tarte aux pommes sphérique. Un gâteau que l’on connaît tous, mais qu’il a réussi à réaliser différemment. L’une de ses créations signature, sa tarte inversée au citron meringuée, est posée sur un fond meringué, pointe vers le bas, ce qui donne une impression de dessert. flotter dans les airs Tout comme son Vacherin signature, qui ressemble à une fleur de lotus blanc, en forme d’œuvre d’art.

Je vous recommande également « Le Flaveur », à Nice, et « Le Mas des Langoustiers » à Porquerolles. Rien que le spot en lui-même est complètement fou ! Sinon, ce n’est pas un restaurant que je voudrais citer mais un produit, le furifuri, furikake japonais, dont les créateurs français se sont installés à Villefranche-sur-Mer. Ce sont des condiments à base d’algues et de sésame qui remplacent le sel, et pour moi qui ai tendance à manger assez salé, c’est génial !

 
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