LA CHRONIQUE D’ÉRIC NEUHOFF – Gallimard réédite ce sombre roman de l’auteur, publié en 1937.
Les souvenirs affluent. Le bonheur de tenir entre les mains ce volume souple avec sa jaquette noire. Joie de voir le nom d’Horace McCoy en couverture. Plaisir de se replonger dans ces bonnes vieilles histoires de violence et de corruption. Gallimard a eu la bonne idée de rééditer Un linceul n’a pas de pochesqui date de 1937. C’est le deuxième roman de l’auteur (on lui doit le terrible et désespéré Nous finissons bien les chevaux et j’aurais dû rester à la maison). La gamme complète est là.
Il y a le journaliste honnête qui claque la porte parce qu’on lui refuse un article sur les manigances du baseball. Il y a les femmes fatales, toutes plus ou moins amoureuses de lui (“Il s’est dit qu’elle avait des lèvres extraordinairement rouges, qu’il ne les avait jamais vues aussi rouges”). Les gangsters sont à l’affût. La menace plane. Mike Dolan est ce courageux petit soldat qui s’en prend aux méchants et qui se démène pour dénoncer les scandales qui gangrènent la ville de Colton. Quoi de mieux…
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