AVIS – Il s’agit du premier roman de l’auteur traduit en français. C’était l’heure. Ouvrez-le, il est rempli de souvenirs et de parfums, de tristesse et de regrets.
Elle n’en pouvait plus. Natalia a quitté Barcelone pendant douze ans. Après des séjours à Paris (les restaurants servaient des pieds de porc sur des nappes à carreaux rouges) et à Londres (où un certain Jimmy semble avoir compté), elle revient en 1974 dans sa ville natale. Le franquisme s’essouffle, mais l’ombre de la guerre civile plane toujours.
L’héroïne a 36 ans, elle est photographe. Dans la famille, on la trouve égoïste. Son exil est perçu comme un reproche. “Quand es-tu parti, l’année où il y avait de la neige à Barcelone ?»
Les odeurs ne sont plus tout à fait les mêmes. Les palmiers sontbossu« . Il y a du travail partout. Les rues étaient pavées. “Barcelone était un immense cadavre éventré.” Natalia se réfugie chez sa tante Patricia. Elle rend visite à son frère architecte, qui conduit une Jensen Healey. L’anarchiste Puig Antich vient d’être exécuté, dernière victime d’une longue liste. Les souvenirs lui viennent à la gorge. Elle était, oui, amoureuse d’Emilio…
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