une page de l’histoire de l’humanité
Kate est née dans le sud des Etats-Unis et mariée à un planteur d’Alabama, de vingt ans son aîné, elle a donné naissance à une petite fille Helen.
Nous sommes en 1880, quinze ans après la guerre civile dans un pays où l’esclave noir est un employé surexploité et méprisé… C’est une autre forme d’esclavage.
Kate souffre de cette situation et ne partage pas le rejet exprimé par sa belle-famille.
De terribles fièvres surviennent peu après la naissance de cette petite fille Hélène qui devient aveugle, sourde et muette.
Ses parents aimants font tout pour aider leur fille.
Celui-ci est féroce, indiscipliné, sauvage….
Le père envisage même de faire interner cette petite fille « infernale » comme folle.
L’ombre est à jamais promise à ce gamin que plus personne ne supporte.
L’ironie de l’histoire c’est que la lumière vient du nord de l’Amérique, chez les « yankees »
Miss Sullivan qui vient de Boston, recrutée, se chargera de prendre le contrôle de cette petite fille sur la base de recherches menées par des médecins et des chercheurs.
Helen Keller ira loin, elle sera la première femme aveugle et sourde à obtenir un diplôme universitaire.
Socialiste, « elle a milité toute sa vie pour les droits des femmes et la paix. »
Même si sa mère, Kate, est peu connue, c’est elle qui lui a transmis son empathie pour l’humanité et son rejet du racisme.
Ce livre, qui est une fiction, est basé sur la vie de cette Américaine installée pour se reposer à Concarneau et reçue « En 1952, à l’occasion du centenaire de Louis Braille, la France la décora de la Légion d’honneur à Paris. »
Jean-François Chalot