il a créé toute sa librairie en recherchant de bonnes affaires

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Par

Lauranne Goyer

Publié le

8 nov. 2024 à 14h46

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Il y a quelques années, les brocanteurs craignaient que leur passion ne s’éteigne, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Philippe Kergonna, organisateur du salon design de marché aux puces d’antiquités (lire ci-contre), constate que les jeunes privilégient désormais la seconde main, le vintage.

Max Foucault25 ans en fait partie. Il a commencé à chasser les bonnes affaires il y a presque quatre ans. En juillet 2023, il ouvre sa librairie L’ivresse de la lecturerue de la Halle, qu’il a décorée presque entièrement de seconde main.

« 90% de ma déco est d’occasion: ma commode, ma vaisselle, mes tables, mes chaises et même une grande partie de mes livres. » Le libraire conseille : « Il faut aller aux puces le matin, c’est là qu’on fait les bonnes affaires. »

La transmission d’une histoire

Max Foucault se lance dans la vente de livres pour assouvir sa passion pour la littérature, après études de sciences politiques. « Chaque livre est choisi pour son contenu, son auteur, son sujet. Je ne me souviens pas toujours des grandes enseignes que l’on trouve dans les supermarchés», explique le jeune homme. Sa spécialité : les sciences sociales dont la philosophie politique.

Ce qu’il perçoit dans les livres, il le voit aussi dans le mobilier : la transmission d’une histoire.

« Il y a un côté traditionnel. Le mobilier est aussi le témoignage d’une époque qui n’est plus. Nous sommes héritiers, il suffit de nous baisser pour ramasser ce qui a déjà été construit. »

Max Foucault, libraire
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La trotteuse occupe une grande place dans sa vie. « Il faut voir chez nous, plus de la moitié sont d’occasion », plaisante-t-il. S’il a fait ce choix, c’est aussipour les questions économiques et écologiques. « Les jeunes reflètent l’hyperconsommation avec des prix excessifs pour des matériaux obsolètes. J’ai acheté mes meubles deux à trois fois moins cher que dans les magasins traditionnels. »

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