Dark Ascension – Critique du livre Disney

Êtes-vous de ceux qui, en regardant le live-action Peter-Pan et Wendy, Vous avez apprécié la connexion entre Peter Pan et le Capitaine Crochet, mais vous avez regretté qu’elle ne soit pas plus approfondie que cela ? Le cas échéant, Perdu de la série littéraire Disney Sombre Ascensionest un livre fait pour vous ! Venez découvrir notre critique de ce livre qui retrace les origines du Capitaine Crochet, et sa haine envers Peter Pan.

Découvrez les origines du Capitaine Crochet avec Perdus

Si vous êtes passionné de livres Disneytu connais probablement la série Contes tordusqui présente une réécriture des contes Disney en modifiant certains éléments de l’histoire, et en imaginant les conséquences de ces changements. Avec Ascension sombre, Disney nous propose un nouveau type de saga littéraire : ici, il ne s’agit pas de réécrire l’histoire, mais plutôt de raconter des pans de l’histoire qui ne sont pas racontés dans vos films d’animation préférés. Si le premier volume de la série, Vilainconcentré plutôt sur les belles-sœurs de Cendrillon, ici, avec Perduon explore la jeunesse du capitaine Hook, à l’époque simplement nommé James… Et de Marlène, sa sœur jumelle.

Avec l’aimable autorisation de Hachette Heroes

Le livre commence comme tous les livres de contes de fées : les jumeaux James et Marlene, enfants d’un pêcheur et d’une nounou qui luttent pour joindre les deux bouts, ne se sentent pas chez eux dans leur village de pêcheurs sans histoire. . James, terrifié par la mer, ne se voit pas reprendre l’entreprise familiale comme il était destiné, et Marlene ne peut pas être une « jeune fille bien élevée » comme le souhaiterait sa mère. Ils se réconfortent dans leur gémellité, malgré leurs différences : Marlène est intrépide et audacieuse, tandis que James est discret, craintif et réfléchi. Malgré cela, ils sont proches, au point que, lorsque Marlène fait un vœu le jour de leur anniversaire, c’est ensemble qu’ils sont propulsés vers un étrange paradis magique : Neverland. Ici, ils ont enfin la chance de vivre éternellement dans un endroit où ils peuvent faire ce qu’ils veulent, aux côtés des Lost Boys et du charismatique Peter. Mais ils se rendront vite compte que Neverland et son chef ont un côté obscur qu’il vaut mieux ne pas laisser apparaître…

L’un des points forts du livre est son côté très immersif. Les descriptions proposées par l’auteur permettent de visualiser clairement le Pays Imaginaire et ses différents biomes, sans se lancer dans de longues descriptions à la Balzac : la dualité entre le monde réel et le Pays Imaginaire, et même celui présent au sein même de ce dernier se ressent parfaitement. , et on comprend facilement pourquoi les Lost Boys ne veulent plus partir… L’action principale du livre, quant à elle, est pleine de rebondissements, et la seconde moitié du livre sait nous tenir en haleine.

Avec l’aimable autorisation de Disney

Cependant, le décor, bien qu’utile pour plonger dans le monde de Neverland, est un peu long. En fait, ce n’est qu’à la moitié du livre que l’action commence réellement, et l’on se laisse prendre par la lecture. Avant ce déclencheur qui arrive un peu tard, et bouleverse l’équilibre de Neverland, les deux personnages principaux sont principalement en train de découvrir le pays de Peter Pan, ce qui, sans être ennuyeux, n’ajoute pas vraiment de suspense à l’histoire. histoire. Les jumeaux James et Marlene agissent comme on pouvait s’y attendre compte tenu de la description de leur personnage, et ce n’est finalement qu’à partir de ce fameux déclencheur que leur comportement respectif commence à changer, et qu’on attend enfin de savoir quelle tournure des événements va prendre.

Un livre qui présente les avantages et les inconvénients du prequel

Comme dit précédemment, ce livre raconte les origines du Capitaine Crochet, qui est encore un enfant à deux mains dans ce livre. Il a donc le statut d’un prequel par rapport au dessin animé Peter Pan, qui se déroule plusieurs années après les événements du livre. Le statut de préquelle peut présenter des avantages et des inconvénients, comme savoir où se termine l’histoire. C’est justement l’un des points faibles du livre. On sait que James deviendra le Capitaine Crochet, l’ennemi numéro un de Peter Pan, et on devine facilement le sort de certains personnages. Par ailleurs, par ce statut de prequel, nous avons forcément des attentes concernant l’explication de la rivalité entre le Capitaine Hook et Peter Pan, attentes qui, à notre goût, ne sont pas toujours satisfaites (on peut citer par exemple, le moment où se termine le livre et les véritables motivations de Peter).

livre Disney perdu
Avec l’aimable autorisation de Hachette Heroes

Cependant, écrire un prequel a aussi ses avantages, et l’auteur le sait. Des clins d’œil plus ou moins subtils au film d’animation sont faits, et l’écrivain joue avec la relation entre Peter et James en faisant évoluer leur relation dans tous les sens, même les plus inattendus. Certains éléments paraissant totalement inédits sont en fait liés au film d’animation, et des éléments de contexte manquant à l’histoire initiale sont expliqués : le lien entre la Fée Clochette et Peter Pan, la présence surprenante d’adultes dans Neverland… A tel point que le lecteur en devient gourmand. , et les quelques trous restants dans la raquette se font sentir.

Pour conclure, Perdu est un bon livre pour donner une version des origines de Hook, mais donnerait presque envie de l’améliorer sur certains points. Malgré une conclusion à l’histoire que l’on connaît et attend depuis le début, à savoir la naissance de la haine de Hook envers Peter, et dont on imagine même facilement la cause, l’auteur parvient à nous conduire jusqu’à la fin du livre en sautant sur les rebondissements. et tourne, nous faisant espérer à un instant donné, un autre destin pour les personnages du livre.

© Disneyphile 2023 / Tous droits réservés / Reproduction interdite

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV sa fille livre un témoignage émouvant
NEXT Nicolas Diat, enquête sur Mazarin derrière le livre de Jordan Bardella – Libération