En 2020, Kate Moss nous a plongé au cœur de la cité médiévale de Carcassonne avec La Cité de Feu, pour entamer une trilogie couvrant trois siècles de l’histoire des Huguenots et des guerres de religion de l’époque.
Une deuxième partie a suivi, La ville des larmes, publié un an plus tard. Ici en cette année 2024, la dernière partie, intitulée La ville des mers. L’histoire se déroule en plusieurs lieux sur plusieurs temporalités.
L’histoire se déroule à Paris en 1610. La jeune Louise Joubert arrive d’Amsterdam. Issue d’une famille protestante, elle vient régler l’héritage d’un père qu’elle n’a jamais connu. Durant son séjour, l’assassinat d’Henri IV par Ravaillac met soudain en péril la tolérance religieuse chère au roi.
A La Rochelle, en 1620, la ville était l’un des principaux foyers du protestantisme et le symbole de la résistance à la couronne catholique. Alors que le règne de Louis XIII ravive les tensions religieuses, une jeune fille se fait passer pour un garçon prénommé Gilles, afin de pouvoir travailler dans le commerce du vin.
En 1621, sur la côte de Barbarie, un mystérieux bateau flotte sur les eaux. A son bord, Louise et Gilles, réunis par des événements dramatiques. Recherchées par les autorités, les deux jeunes femmes parviendront-elles à échapper à leur sort ?
Si vous aimez les histoires de piraterie, de romance et de vengeance, vous pouvez opter pour cette trilogie particulièrement réussie. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Kate Mosse a un talent certain pour nous raconter des histoires. Ce qu’elle nous raconte est totalement captivant, l’ouvrage est dévoré comme tous les bons thrillers qui se respectent alors que nous voilà dans un roman historique.
Il existe de nombreuses aventures concernant les deux femmes, la période historique qui sert de contexte est superbement décrite, notamment celle concernant l’histoire des protestants qui est particulièrement instructive. L’ouvrage s’appuie également sur l’histoire de la condition féminine durant cette période troublée de l’histoire de France.
On voyage aussi beaucoup dans cet ouvrage, encore une fois, et on prend beaucoup de plaisir à s’imprégner des descriptions de paysages faites par l’auteur.
Evidemment, il est fortement recommandé de lire la trilogie dans l’ordre mais il me semble néanmoins possible de lire cet ouvrage sans avoir lu les précédents.
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