“Si je ne le fais pas, je fermerai dans quelques mois”, la librairie Chez Simone lance un financement participatif

“Si je ne le fais pas, je fermerai dans quelques mois”, la librairie Chez Simone lance un financement participatif
“Si je ne le fais pas, je fermerai dans quelques mois”, la librairie Chez Simone lance un financement participatif

Dans les villes, il existe des lieux incontournables. À Bayonne, dans le quartier Saint-Esprit, la librairie « Chez Simone» en est indéniablement un. Créé il y a quatre ans, le magasin risque de fermer. Ces derniers mois, les clients se font plus rares et le panier moyen diminue. Avant qu’il ne soit trop tard, Sophie Rinck, sa fondatrice, a lancé une campagne de financement participatif. Il lui faudrait 10 000 euros. « Depuis janvier, j’ai une grosse baisse de chiffre d’affaires. Je vois que les gens achètent moins de livres et surtout, ils font attention aux prix. Malheureusement, si ça dure comme ça, je ne pourrai pas tenir très longtemps.

Demandez de l’aide avant qu’il ne soit trop tard. C’est ce qui a poussé Sophie Rinck à ouvrir la cagnotte : « oui, c’est mieux. Il faut accepter que c’est une période compliquée. Et d’ailleurs, autour de moi, c’est pareil pour les indépendants, les petits commerçantsJe le vois partout. De nombreuses librairies lancent un appel aux dons. Le livre est indéniablement l’achat réalisé en dernier. Évidemment, on pensera à manger, à se chauffer et à payer le gaz. Cela peut être compris. J’ai moi-même ces accusations.

Une situation qui interpelle et inquiète les clients des librairies. Cathy est une grande lectrice. Elle lit toujours deux ou trois livres en même temps et lorsqu’il ne lui reste plus qu’une dizaine de livres, elle va reconstituer son stock dans les librairies. « Chaque fois que je veux acheter des livres, c’est ici que je viens. Pourquoi? Parce que j’adore cet endroit. Je pense que c’est parfait pour moi. Je m’arrêtais par heures, je regardais toutes les catégories de livres et puis je me laissais emporter par un titre. Je privilégie toujours les petites entreprises locales. De toute façon, je ne commande jamais sur Amazon ou ce genre de choses. Je trouve ça bien de soutenir les gens qui créent de l’activité autour de nous, parce que sinon on n’a plus le choix en fait. Nous devons donc en tirer le meilleur parti tant que nous l’avons fait.

Une cagnotte pour renflouer les comptes et lancer un nouveau projet

Sophie Rinck a lancé la cagnotte le 9 octobre 2024. « Il y a eu un très bon départ. Ensuite, ça a beaucoup ralenti, mais mon chiffre d’affaires à la librairie a augmenté, ce qui était super. Des gens venaient aussi me faire des dons en argent, des chèques. librairie, j’espère que ça marchera, d’abord parce que je n’ai pas le choix, et aussi parce qu’il y a derrière ça un grand projet qui va employer des gens locaux.. Sur la plateforme de dons, l’objectif affiché est en effet de 20 000 euros. « Les gens achètent moins de livres, mais en même temps, la demande de papeterie est énorme. J’ai donc créé avec Joan-Carles Codèrc, un artiste biarritz qui travaille sur la langue occitane.dans les papeteries de la Simoneterie. L’idée étant de créer des carnets et des cartes postales. Nous travaillerons uniquement avec des artisans et artistes du Pays Basque.

Le jeudi 31 octobre 2024 sera une journée de soutien à la librairie. Elle se terminera par une soirée au café La Fontaine, place de la République à Bayonne.

Le financement participatif se termine le 8 novembre.

 
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