plus de fans et toujours aussi enthousiastes


On n’a pas le temps de se plonger dans un bon livre.

Quentin Petit

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Un format 2024 sur trois sites (Franquin, Cosmo et Pavillon) qui a attiré plus que l’an dernier : le nombre de visiteurs est passé de 10 395 à 12 019, soit une hausse de 20%, selon les chiffres communiqués par l’organisme. (1). «Je comptais sur 11 000 donc je suis très satisfait», confie Pascal Dulondel. Samedi, le nombre de visiteurs accueillis à l’Espace Franquin, où se trouvait l’espace consacré à la littérature, s’est élevé à 7.200 (1.000 de plus qu’en 2023) contre seulement 2.500 dimanche. Un déséquilibre sur lequel Pascal Dulondel veut travailler : « Il faut assurer une meilleure fluidité ».


Samedi, 7 200 personnes étaient présentes à l’Espace Franquin.

Quentin Petit

Face à la promiscuité entre visiteurs, constatée samedi, il envisage d’aménager de nouveaux lieux « comme la halle ou la cabane vide de Loisirs. » Entre autres pistes de réflexion : une inauguration vendredi avec « une tête d’affiche », l’invitation d’« une ou deux valeurs sûres » de la BD ou du manga au Pavillon et la fermeture éventuelle de la boutique Cosmo dimanche, peu fréquentée ce jour-là.

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Nous sommes fous mais nous le faisons par amour et passion.

Rien à voir avec la « Da Costa mania » qui s’est confirmée samedi après-midi avec, cette fois, des fans invités à attendre en bas des escaliers. Cela fait une heure que Sophie Hacquart, 51 ans, avance à pas mesurés et, semble-t-il, il lui reste encore autant de temps avant de pouvoir discuter avec le romancier star du moment. «On est fous mais on le fait par amour et par passion», confie la Rochelaise, qui est la première venue au salon. Il dégage beaucoup de douceur ; J’aime son écriture et sa façon de transmettre les émotions. » « On traverse tous les États : on a le cœur brisé et, en même temps, on est réconfortés », confirme Marie Gabryelewicz, venue de Surgères. On se dit que c’est de la littérature de gare mais pas du tout. »

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“Avant de les connaître, je ne les lisais pas”

Son amie Sonia Campergue poursuit : “Les thèmes abordés sont renouvelés et certains peuvent être très sombres” comme “Debout”, le dernier livre de Da Costa sur l’histoire d’un homme récemment divorcé pour s’installer avec sa maîtresse devenue paraplégique. Pour éviter d’être sur le piquet de grève pendant des heures, le duo a anticipé en se présentant, samedi matin, devant les portes de l’Espace Franquin avant même leur ouverture.


Au Pavillon, il y avait moins de bousculades.

Quentin Petit

Mélissa Da Costa, reine de Franquin, et Emma Green, ces deux autrices réunies sous un même pseudonyme, princesses de Cosmo. Il y avait foule samedi autour de ces fans de « Nouvelle romance », ce genre littéraire hyper accessible mêlant histoires d’amour, scènes de sexe plus ou moins explicites et sujets de société. Céline Guillot, 44 ans, est une fan inconditionnelle du couple. Après plus d’une heure d’attente, cette habitante de Melle, dans les Deux-Sèvres, repart avec une dédicace de “10 bonnes raisons de vous détester !” », le seul qui manque à sa collection. « Je ne saurais pas comment l’expliquer mais ils me touchent », confie la quadragénaire, très gaie après l’avoir rencontrée. Avant de les connaître, je ne les lisais pas. »

Au Pavillon d’Angoulême, espace réservé à la bande dessinée et au manga situé rue Hergé, la fréquentation était plus confidentielle. Pas de foule ni de file d’attente mais des fans, des vrais comme Jimmy Lesage. Ce Jarnacais est fan de Caly, un mangaka français présent samedi et dimanche. Au Mans, Rochefort et Saint-Malo la semaine prochaine, l’homme la suit à tous les spectacles « et, à chaque fois, je lui achète un livre, c’est une façon de la soutenir », partage le passionné. Résultat : il possède certaines collections en trois exemplaires, le tout stocké chez lui dans une pièce de 40 m² dédiée aux mangas.

(1) Le salon n’étant pas payant, le comptage des visiteurs est effectué par des membres de l’organisation positionnés aux entrées.

Massages pour auteurs

Une main ou un bras engourdi, quel auteur n’a pas ressenti cette sensation après une énième signature ? L’organisation du salon d’Angoulême a prévu des séances de massages réalisées par des étudiants en esthétique du lycée L’Amandier, situé à Saint-Yrieix. «C’est inclus dans la progression pédagogique», indique Paul-Henri Chabot, enseignant et co-responsable. Une initiative, lancée il y a trois ans, qui constitue une nouveauté dans les salons littéraires. « L’année dernière, j’ai emmené Marc Lévy, il n’en revenait pas, raconte l’organisateur Pascal Dulondel. Dimanche matin, plusieurs invités se sont laissés tenter, comme le romancier Olivier Norek.

 
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