« Chaque livre représente une période distincte de ma vie », focus sur Sylvain Forge de Vichy

« Chaque livre représente une période distincte de ma vie », focus sur Sylvain Forge de Vichy
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Sylvain Forge, né en 1971 à Vichy, est auteur de romans policiers. Maître de conférences en dramaturgie, il est également expert en cybersécurité. Lauréat du prestigieux Quai des orfèvres en 2018, il dédicacera son dernier livre ce samedi 27 avril à Bellerive.

En 2009, Sylvain Forge publie son premier roman La Ligne des rats. Il publie ensuite une douzaine de romans, avec lesquels il est plusieurs fois finaliste à différents prix de littérature policière.
Samedi 27 avril, il sera à Bellerive-sur-Allier, pour une conférence « Des histoires incroyables mais vraies autour de la fiction policière et du cyber », à 16 heures, à la médiathèque Ferme-modèle et ce dans le cadre du Mois de la criminalité.

Sylvain Forge premier lauréat du Prix Cyber ​​Roman

Comment choisissez-vous les thèmes de vos livres ?

« Dans mes livres, j’emmène mes lecteurs en voyage. On peut plonger dans le passé avec de grands moments comme la Seconde Guerre mondiale ou la guerre d’Algérie, ou traverser notre époque, jusqu’à toucher le futur. Dans mes histoires, la révolution numérique pose des questions éthiques et révèle les conflits intérieurs de mes personnages. Qu’ils soient enquêteurs aguerris ou génies de l’informatique, j’aime les envoyer dans ces mondes virtuels, parfois très inquiétants, avec pour seul guide leur perspicacité et leur humanité. »

Comment s’inspirer ?

« Cela naît, je crois, de la synergie entre mon engagement professionnel en faveur de la cybersécurité et une curiosité générale qui me conduit vers une multitude de lectures et d’explorations. Je suis toujours au courant de l’actualité, ce qui me tient au courant de tout, de la politique mondiale aux nouvelles découvertes scientifiques. »

Comment travailles-tu?

« Je commence par noter mes idées dans un cahier, puis je les affiche sur un grand tableau en liège dans mon bureau. Ensuite, avec l’aide de ma femme Betty, nous construisons le squelette global, chapitre par chapitre. C’est seulement quand l’histoire a un début, un milieu et une fin, un peu comme un scénario, que je commence à écrire. Cela me fait gagner du temps et évite le syndrome de la page blanche, qui n’est en fait que le résultat d’une préparation insuffisante. »

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À combien d’exemplaires vos romans sont-ils publiés ?

« Cela varie selon les éditeurs. Il peut aller de 5 000 exemplaires à plus de 50 000 (prix quai des Orfèvres en 2018). »

Aimez-vous tous les livres que vous avez écrits?

« Chaque livre représente une période distincte de ma vie, une exploration de thèmes qui me tenaient à cœur à cette époque, une empreinte de qui j’étais en tant qu’individu et en tant qu’auteur. J’ai donc vraiment un attachement particulier à chacune de mes œuvres. »

Lis-tu beaucoup?

«Je m’efforce d’y parvenir, sachant que l’écriture et la lecture sont des activités qui prennent beaucoup de temps. Mais la lecture est une manière d’étudier l’art d’autres auteurs. Analyser la manière dont ils construisent leurs intrigues, développent leurs personnages et utilisent le langage pour créer des émotions est très instructif. Cela peut donner des idées pour améliorer ma propre écriture. »

« Chaque livre représente une période distincte de ma vie »

Vous êtes-vous inspiré de la réalité pour écrire votre dernier livre ?

” Complètement. Mes livres s’inspirent du réel en suivant les avancées et les défis de la technologie, comme la cybercriminalité, l’intelligence artificielle ou l’impact des réseaux sociaux sur notre vie privée, sans doute les trois grandes peurs numériques de notre époque. Cette approche me permet de livrer des histoires non seulement engageantes et pleines de suspense, mais aussi enrichissantes, invitant les lecteurs à réfléchir au monde qui les entoure et aux orientations possibles pour notre avenir. »

Finalement, quel rapport entretenez-vous avec l’écriture ?

« J’aime mon métier d’écrivain. Cela me permet de jouer avec les mots, de créer des univers et des personnages qui, je l’espère, intéresseront longtemps mes lecteurs. C’est une passion autant qu’un métier. Une quête perpétuelle de la bonne phrase et de la meilleure intrigue possible. Alors bien sûr, il y a parfois des moments difficiles, des périodes de doute, mais la satisfaction de terminer un manuscrit, de le voir publié, et surtout de partager une histoire avec les lecteurs, compense largement ! »

 
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