Autoportrait d’un romancier Janus – Libération – .

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mardi SF

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Dans « Trystero », Laurent Queyssi chante la résistance culturelle à travers le manuel d’écriture d’un vieil écrivain victime de la dictature.

Fantaisie? Projection ? Ou simplement besoin de parler de ce qu’il fait et de ce qu’il aime ? Il est toujours risqué pour un écrivain de choisir pour héros un autre écrivain, surtout lorsque celui-ci connaît la gloire et la fortune, ce qui, et il ne lui offense pas de le constater, n’est pas encore le cas de son créateur. Laurent Queyssi est lecteur, traducteur, écrivain et connaisseur de littérature imaginative. L’édition Quarto des nouvelles de Philip K. Dick, c’est lui. Les traductions de William Gibson, c’est toujours lui. Le site Fahrenheit, dédié aux grands fans de l’imaginaire, c’est toujours lui. Trystéro, livre très personnel, se situe au confluent de toutes ses influences. Le héros est donc un romancier, un romancier très célèbre, situé entre Stephen King et George RR Martin sur l’échelle de reconnaissance. Bruno Trivanen (un nom proche, est-ce un hasard ?, de celui du mystérieux Trevanian) a connu le succès, les tournées mondiales, la drogue et les groupies faciles. La chute fut plus dure : arrêté un triste jour, il passa cinq ans en prison dans des conditions atroces. Pour quoi ? Un symbole

 
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