« Vivre avec l’irréparable », lauréat du Prix de la liberté intérieure 2024

« Vivre avec l’irréparable », lauréat du Prix de la liberté intérieure 2024
«
      Vivre
      avec
      l’irréparable
      »,
      lauréat
      du
      Prix
      de
      la
      liberté
      intérieure
      2024
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Le jury était présidé par l'auteure Anne Le Maître, lauréate de l'édition 2023. Ses huit membres se sont réunis, lundi 9 septembre 2024, au cœur de la bibliothèque du Saulchoir fondée par les frères dominicains à Paris. Pour la deuxième année consécutive, les détenus ont établi et présenté leur sélection.

Isabelle Le Bourgeois, religieuse auxiliaire et psychanalyste, est la lauréate du prix littéraire Liberté intérieure, lancé par l'émission Le jour du Seigneur (France 2), en 2018, et parrainé par l'écrivain Alexandre Jardin.

Alexandre Jardin, parrain

L'objectif de ce prix littéraire, qui Ouest de la FranceLa radio RCF, la librairie La Procure et l'aumônerie nationale des prisons sont partenaires : récompenser un écrit original : essai, témoignage, roman, pièce de théâtre, biographie… Un ouvrage qui « vous rend curieux du monde », OMS « ouvre à la transcendance », OMS « invite à la liberté », OMS « aide à grandir et à mieux se connaître ». Une œuvre qui vous invite à ” sortir “ hors des sentiers battus.
Vivre avec ce qui n'est pas réparé, Le nouvel ouvrage d'Isabelle Le Bourgeois, publié chez Albin Michel, a été salué et fait consensus.

Vivre avec « les traces de l’irréparable »

Isabelle Le Bourgeois a commencé par écrire et décrire son expérience d'écoute en prison. Elle est également l'auteur de deux autres livres, publiés chez Albin Michel : Le dieu des abysses et Écouter les âmes brisées. Appartenant à « la grande famille des jésuites », comme elle le décrit elle-même, la religieuse ramène à la lumière, en Vivre avec ce qui n'est pas réparé, « l’histoire de chacune de nos vies », celui de la « un sac à dos rempli de choses difficiles » que nous continuons « nos dos. » « Ce qui n’est pas réparé, ce sont les traces de l’irréparable qui restent en nous. Comment apprend-on à vivre avec ça ? Que fait-on de ces traces non réparées ? « C'est le sujet de ce livre », elle résume, pour Le Jour du Seigneur.

Des années d'écoute

L'œuvre primée s'appuie sur les confidences poignantes d'Héloïse, d'Althéa et d'Yvette, hospitalisée sous la contrainte, « seule, si seule, abandonnée par ceux qui, à un moment donné, avaient partagé un morceau de sa vie. » Ceux de Malo, abusés par l'abbé Roger qui a « J'ai brisé quelque chose en lui qui ne reviendra pas. » Il aimerait « une seconde chance » verser « recommencer, tout effacer et faire mieux. »

« Il est difficile de se déplacer dans toutes les pièces du château dans lequel nous nous trouvons » et « On cache généralement le grenier, la cave, les pièces un peu moches », Isabelle Le Bourgeois souligne, à propos de la liberté intérieure. Il s'agit « apprendre à se déplacer dans toutes les pièces de notre château et à ne pas avoir honte de ces pièces. » Ce livre est pour elle « un fait évident », né de longues années d'écoute.

En prison, confie-t-elle « C’était pour moi un lieu de grande liberté intérieure. » Cet espace clos lui permettait de « la rencontre par les mots, les échanges vrais et confiants, des êtres humains qui n’ont pas peur de dire qui ils sont, d’aimer pratiquement dans chaque pièce du château, de les reconnaître comme faisant partie de leur vie, de l’irréparable, donc encore réparable. » Et la mort ? Est-elle irréparable ? « Ma foi me dit non » Isabelle Le Bourgeois nous raconte, dont l'espoir « les âmes la vie ».

Six œuvres sélectionnées

Six autres ouvrages ont été sélectionnés par un comité restreint du Comité de la Radiodiffusion-Télévision Française (CFRT) et de La Procure. Les auteurs sont Marie Balmary, Cet endroit en nous que nous ne connaissons pas (Albin Michel), Simon Berger, Le volcan (Desclée de Brouwer), Florence Besson, Une semaine de silence (Flammarion), Michel Cool, Trouver la liberté spirituelle (Salvator), Guillaume Marie, J'entrerai dans un pays (Corti) et Charlotte de Vilmorin, Ceci est mon corps (Grasset).

 
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