Le prestigieux Prix Orange du Livre en Afrique a dévoilé ses cinq finalistes pour son édition 2024, dont deux auteurs tunisiens. Cette distinction, qui récompense un roman écrit en français par un écrivain africain et publié par une maison d’édition africaine, constitue un événement majeur dans le monde littéraire francophone du continent.
Les finalistes ont été sélectionnés parmi 39 livres soumis par 29 maisons d’édition de 15 pays africains. Cette année, le processus de sélection a impliqué une centaine de lecteurs répartis dans six comités de lecture, ainsi qu’un comité panafricain composé de lecteurs de 15 pays d’Afrique francophone. Chaque livre a été soumis à l’évaluation d’au moins 18 lecteurs aux profils variés, garantissant ainsi une diversité d’opinions.
Parmi les cinq finalistes, deux auteurs tunisiens se démarquent : Mouha Harmel et Meryem Sellami. Mouha Harmel, architecte de formation et doctorante en philosophie, est l’auteur de « Siqal, l’antre de l’ogresse », un roman qui explore les contes traditionnels tunisiens avec une approche sombre et transgressive. Quant à Meryem Sellami, socio-anthropologue à Tunis, elle présente « Je jalouse la brise du sud sur ton visage », une histoire poignante sur les relations humaines et le désir.
Les finalistes auront l’occasion de présenter leurs ouvrages au Salon international de l’édition et du livre (SIEL) de Rabat en mai 2024. Ce salon sera également l’occasion d’organiser des ateliers de professionnalisation pour les maisons d’édition finalistes. , sous la coordination de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.
Le jury, présidé par Véronique Tadjo et composé d’éminentes personnalités du monde littéraire, se réunira lors du SIEL pour proclamer le lauréat de cette 6ème édition du Prix Orange du Livre en Afrique. Le lauréat recevra une bourse de 10 000 euros et bénéficiera d’une campagne pour promouvoir son travail.
Le Prix Orange du Livre Afrique s’inscrit dans le cadre des engagements de la Fondation Orange en Afrique, visant à soutenir le développement culturel des pays du continent. Cette distinction illustre ainsi l’engagement de l’industrie littéraire africaine et la richesse de sa production intellectuelle.
