Ewald Arenz, Hannah Assouline, Catherine Malabou, Witold Szablowski… – .

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Deux romans, deux beaux livres, un livre pour enfants, un recueil de récits journalistiques, un de poésie, un essai sur l’histoire littéraire, un sur l’histoire de l’art, un sur la philosophie… Voici de brèves critiques de dix ouvrages marquants de cette quinzième semaine du année.

Beau livre. « L’esprit grec », de Nikos Aliagas

« Celui qui parle et pense grec est un homme libre. » La maxime pourrait venir de Démosthène. Nikos Aliagas l’a entendu répéter lorsqu’il était enfant par son grand-père Spyros. Pour en éclairer les sens et faire vivre ses multiples dimensions, il a composé ce livre singulier et sensible. De page en page, l’indigène associe un choix de mots denses, allant de Pindare à Yannis Ritsos et de Sophocle à Georges Séferis, avec des photographies qu’il a prises de femmes, d’hommes et de paysages grecs, dans les îles et dans les villes. Les mots et les images permettent, à travers le temps, une approche charnelle d’un « Esprit grec » mêlant gravité et sourire, lucidité et liberté. Connu depuis longtemps comme animateur, chanteur, acteur et journaliste, découvert plus récemment comme photographe inspiré, Nikos Aliagas ne cesse de surprendre. R.-PD

« L’esprit grec. Mes apophtegmes essentiels » (To elliniko pnévma), de Nikos Aliagas, traductions du grec ancien et moderne révisées par Laure de Chantal et Dorian Flores, édition bilingue, Les Belles Lettres, 238 p., 17 €.

Roman. «L’été où tout a commencé», d’Ewald Arenz

L’école est finie, l’été arrive, mais pour Frieder, 16 ans, l’avenir s’annonce sombre. De mauvais résultats scolaires le condamnent à redoubler s’il ne réussit pas l’examen de rattrapage à la fin des vacances. Ses parents l’obligent à passer l’été chez ses grands-parents pour travailler le latin et les mathématiques. Si Frieder adore sa grand-mère, il déteste son grand-père, un homme rigide et distant qui tient à se laisser dominer. Heureusement, il peut compter sur la présence de son meilleur ami Johann et de sa sœur Alma, qui travaille dans une maison de retraite de cette petite ville de Bavière. Malgré la surveillance de son grand-père, Frieder trouve le temps de jouer avec Johann, Alma et la jolie Beate. Mais c’est justement après une sortie nocturne sur un chantier, où les quatre amis détruisent une excavatrice, que Frieder découvre que son grand-père n’est pas l’individu insensible qu’il pensait être. Se dessine alors tout un pan de l’histoire des grands-parents – chassés de Prusse orientale par l’arrivée des Russes après la guerre.

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