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En Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni crée la polémique en libérant un responsable libyen recherché par la CPI

Giorgia Meloni, présidente du conseil italien, à Rome, le 9 janvier 2025. REMO CASILLI / REUTERS

Le milicien libyen faisait l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. L’Italie, gouvernée par la présidente du conseil d’extrême droite Giorgia Meloni, l’a laissé partir. Mercredi 22 janvier, la polémique s’est accrue dans le pays autour du cas d’Oussama Najim, chef de la police judiciaire libyenne et directeur d’une prison où les pires violations des droits de l’homme, de la torture à l’esclavage, sont monnaie courante. .

Après l’avoir brièvement détenu dimanche à Turin, les autorités italiennes ont rapidement organisé son rapatriement, à la suite d’une décision de la cour d’appel de Rome affirmant qu’il y avait un vice de procédure. Le cadre juridique aurait pu permettre à l’exécutif de pousser à une deuxième arrestation régulière. Il ne l’a pas fait. M. Najim a donc été envoyé à Tripoli aux frais du gouvernement italien, qui entretient avec les autorités libyennes une relation stratégique, basée sur le contrôle des migrations et l’exploitation des ressources en hydrocarbures.

A Turin, Oussama Najim a assisté samedi à un match entre la Juventus (dont il est supporter) et l’AC Milan. Mardi, de retour dans la capitale libyenne, il a été célébré comme un héros par ses partisans sur la piste de l’aéroport. « Tout le connaît Najim à Tripoli, constate un observateur assidu de la scène libyenne. Les Forces spéciales de dissuasion auxquelles il appartient se sont illustrées dans la lutte contre le terrorisme, ce qui leur a permis de conclure un partenariat protecteur avec les États-Unis. »

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