climat, immigration, 6 janvier, le choc du second mandat confirmé par une série de décrets présidentiels

Donald Trump descend lentement les marches de la Capital One Arena, devant la foule extatique de ses partisans rassemblés dans l’arène sportive. Il est le 47e président des Etats-Unis depuis quelques heures, lundi 20 janvier, et porte un classeur noir à la main. Sur la scène, un pupitre était installé avec le sceau présidentiel. C’est là qu’il a signé, sous les applaudissements, une série de décrets présidentiels dont le contenu a été résumé avec concision par un conseiller. La mise en scène est inédite, entre spectacle sportif et politique, celui d’une nouvelle puissance hors du commun. Montrant à la foule ses premières signatures, Donald Trump a ensuite quitté la scène en lançant des stylos, tel un champion de tennis sur le court frappant les balles de la victoire en direction des tribunes.

Onde de choc, saturation des antennes : c’était le premier jour du 47e président, après la cérémonie d’investiture. Depuis des semaines, ses conseillers préparaient l’opinion publique à une rupture nette, à coup de décrets présidentiels. Cela a eu lieu. Sur la scène de l’arène, Donald Trump a commencé par abroger soixante-dix-huit décrets de son prédécesseur, Joe Biden, concernant à la fois la réduction du prix de certains médicaments, les programmes de lutte contre les discriminations et les sanctions contre certains colons juifs violents en Cisjordanie. Puis il a annoncé – comme en 2017 – un retrait de l’accord de Paris sur le climat, qui n’est pas contraignant. Washington quitte également l’Organisation mondiale de la santé.

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