News Day FR

L’ONU affirme que le massacre a été ordonné par un chef de gang

Haïti

L’ONU affirme que le massacre a été ordonné par un chef de gang

Un chef de gang a ordonné le massacre de plus de 200 personnes à Port-au-Prince en décembre, selon l’ONU, lors d’une « chasse à l’homme brutale ».

Publié aujourd’hui à 1h28

Abonnez-vous maintenant et profitez de la fonction de lecture audio.

BotTalk

Le massacre de plus de 200 personnes dans la capitale haïtienne Port-au-Prince en décembre a donné lieu à une véritable « chasse à l’homme brutale » ordonnée par un chef de gang et avec des victimes enlevées de chez elles pour être exécutées, selon un rapport de l’ONU publié lundi. .

Au total, 134 hommes et 73 femmes ont été tués entre le 6 et le 11 décembre à Port-au-Prince, selon le rapport de la mission de l’ONU en Haïti (Binuh) et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Droits de l’homme (HCDH).

La majorité des victimes “étaient des personnes âgées accusées de pratiquer le vaudou et d’avoir prétendument causé la maladie de l’enfant” de Micanor Altes, chef du gang du Wharf Jérémie, fort de quelque 300 membres, selon le texte.

« Chasse à l’homme brutale »

« Le soir du 6 décembre, il a ordonné aux membres de son gang de mener une chasse à l’homme brutale. Ces derniers ont fait irruption dans une dizaine de ruelles du quartier et ont emmené de force les victimes hors de chez elles », selon l’ONU.

« Ils ont été emmenés au fief du gang où ils ont été retenus captifs et interrogés (…) Ils ont ensuite été emmenés sur un site d’exécution voisin, avant d’être abattus ou tués à coups de machette. Le gang a tenté d’effacer toutes les preuves en brûlant les corps, ou en les démembrant, puis en les jetant à la mer, selon le rapport.

“Les autres victimes étaient des membres de la famille de personnes âgées qui ont tenté de fuir la zone, ou des individus soupçonnés d’avoir divulgué des informations sur ces crimes aux médias locaux”, ajoute le rapport.

Plus de 5 000 personnes tuées en 2024

« Nous ne pouvons pas faire comme si de rien n’était. J’appelle la justice haïtienne à mener une enquête approfondie sur ces crimes horribles et à arrêter et punir leurs auteurs », déclare Maria Isabel Salvador, la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en Haïti, soulignant que ces crimes ciblent « les plus populations vulnérables. plus vulnérables.

La violence des gangs, déjà endémique en Haïti, s’aggrave depuis des mois. Les meurtres, viols, pillages et enlèvements contre rançon s’intensifient. “Depuis le début de l’année 2024, (…) plus de 5.350 personnes ont été tuées et plus de 2.155 autres blessées”, indique lundi le rapport.

D’origine africaine et pilier de la culture du pays, le vaudou est arrivé en Haïti avec les esclaves africains. Elle avait été interdite pendant l’occupation coloniale française (indépendance en 1804) et n’a été reconnue comme religion officielle par le gouvernement qu’en 2003.

Bulletin

“Dernières nouvelles”

Vous voulez rester au courant de l’actualité ? La Tribune de Genève vous propose deux rendez-vous par jour, directement dans votre boîte email. Ainsi, vous ne manquez rien de ce qui se passe dans votre canton, en Suisse ou dans le monde.

Autres bulletins d’information

Se connecter

AFP

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

0 commentaires

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :