« Une bénédiction pour Vladimir Poutine » : Nicolas de Rivière, représentant de la France auprès des Nations Unies (ONU), à New York, se souviendra longtemps de l’effet du déclenchement de la guerre de Gaza par Israël, en réponse aux attentats terroristes perpétrés par le Hamas le 7 octobre 2023. “, dit le diplomate du haut d’un gratte-ciel de Manhattan, le réveil du conflit israélo-palestinien a détourné pendant plusieurs semaines l’attention auparavant portée sur la guerre en Ukraine, près de vingt mois après l’invasion à grande échelle. du pays par le président russe.
« Cela a marqué un tournant dans l’actualité internationale et a apporté une incroyable bouffée d’air frais à Moscou.notes Nicolas de Rivière. Après l’invasion russe, la guerre à Gaza constitue rapidement une deuxième agression majeure contre le droit international, compte tenu du nombre record de victimes civiles. » Au passage, Moscou a pu briser en partie son isolement au sein des instances onusiennes, pour observer celui des Etats-Unis en soutien à Israël. Au fil des mois, les projets de résolutions, qui appelaient à un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne progressivement détruite par le déluge de tirs de l’armée israélienne, ont été bloqués par Washington au sein du Conseil de sécurité.
Un an plus tard, la guerre à Gaza continue et toute la région est ébranlée. Les coups portés par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu aux alliés de l’Iran dans la région placent Israël en position de force, face au Hamas palestinien, contre le Hezbollah au Liban, et même en Syrie, où la chute du dictateur Bashar Al-Assad, dimanche décembre. 8, a même pris par surprise ses protecteurs russes et iraniens.
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