Le plafond de la dette publique
Tandis que le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, peinait à trouver un «autre solution”, Les démocrates l’ont exhorté à revenir à l’accord négocié. Certains élus conservateurs refusent de leur côté en bloc tout texte qui n’inclurait pas d’importantes coupes budgétaires. Le contentieux porte essentiellement sur le plafond de la dette publique. Cela doit être formellement soulevé ou suspendu par le Congrès. Une suspension, votée en 2023, expirera début janvier. UN “piège vicieux” mise en place par les démocrates, selon Donald Trump, qui réclame un report de cette échéance à janvier 2027. Il craint qu’un plafonnement de la dette n’entrave son agenda politique, alors qu’il envisage des baisses d’impôts et des emprunts publics seront sans doute nécessaires .
Nouvelle menace de « shutdown » aux Etats-Unis, juste avant les élections
La nouvelle version du texte (116 pages, au lieu de 1.500 pages du précédent accord), présentée en urgence par les Républicains, a été largement rejetée jeudi soir par 235 voix contre 174 (dont deux démocrates). Pour être adopté, il aurait fallu obtenir les deux tiers des voix favorables. Alors que les Républicains sont majoritaires à la chambre basse du Congrès, trente-huit d’entre eux se sont opposés au nouveau texte atrophié et, surtout, au report demandé par Donald Trump. C’est un revers pour lui quelques heures après son cri de victoire (« Succès à Washington ! ») sur sa plateforme Truth Social.
Une méfiance passagère
Cette « rébellion » remet en cause l’influence supposée du président élu sur son parti, sans qu’il soit possible de savoir s’il s’agit d’une révolte ponctuelle ou le signe d’une méfiance plus profonde. L’épisode porte également un coup dur à Mike Johnson dans son rôle de président de la Chambre des représentants. Certains doutent qu’il soit réélu lors de la prestation de serment de la nouvelle Chambre le 3 janvier. Les deux rebondissements – le blocage à la dernière minute de l’accord initial puis le rejet de l’alternative par une partie des élus républicains – raviver le souvenir du premier mandat chaotique et impulsif de Donald Trump, avec, en prime, l’ingérence du « président Elon Musk », selon l’expression ironique de certains démocrates.
Les élus américains parviennent à un accord pour éviter un « shutdown » avant la présidentielle
« Les républicains suivent les ordres de leurs donateurs milliardaires au détriment des travailleurs américains »a critiqué la porte-parole du président Joe Biden, Karine Jean-Pierre. Le leader des démocrates à la Chambre des représentants, Hakeem Jeffries, dénonce une situation «inacceptable”. Les Trumpistes »extrêmes » je n’ai pas la volontésérieux au sujet d’aider les Américains de la classe ouvrière», juge-t-il, les accusant d’être «sur ordre de leurs riches donateurs.
Crise passagère ou blocage durable ? Nous devrions être programmés ce samedi matin.
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