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L’alliance Séoul-Washington, « pilier de la paix » en Asie pour Biden

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Keystone-SDA

L’alliance entre Séoul et Washington “restera le pilier de la paix et de la prospérité” dans la région Asie-Pacifique, a déclaré samedi le président américain Joe Biden au Premier ministre sud-coréen. Il s’agissait de leur premier échange depuis la destitution du président Yoon.

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15 décembre 2024 – 06h35

(Keystone-ATS) Yoon Suk-yeol a été destitué samedi par le Parlement après sa tentative infructueuse d’imposer la loi martiale et de museler le Parlement par l’armée le 3 décembre. Le Premier ministre Han Duck-soo assure depuis la présidence par intérim.

“Le président Biden a exprimé son appréciation pour la résilience de la démocratie et de l’État de droit en République de Corée”, a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué.

« Les deux dirigeants ont discuté des progrès considérables réalisés ces dernières années dans le renforcement de l’alliance entre les États-Unis et la République de Corée et le président Biden a exprimé sa confiance dans le fait que l’alliance restera le pilier de la paix et de la prospérité dans la région indo-pacifique pendant la période. mandat du président par intérim Han », ajoute le texte.

Le coup d’État de M. Yoon, le 3 décembre, a pris par surprise les États-Unis, principal allié de la Corée du Sud. Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a déclaré que le gouvernement américain n’avait pas été informé à l’avance et avait appris la nouvelle par la télévision.

28 500 soldats américains en Corée

Ce coup d’État inattendu a suscité une « profonde inquiétude » à Washington, a-t-il déclaré.

Durant ses deux ans et demi à la tête de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol s’est rendu cinq fois aux États-Unis et a œuvré au renforcement de l’alliance avec Washington, cruciale face à la menace militaire de la Corée du Nord. Environ 28 500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud.

M. Yoon est actuellement suspendu dans l’attente de la validation ou non de sa révocation par la Cour constitutionnelle, qui a six mois pour se prononcer. Il fait également l’objet d’une enquête pénale pour « rébellion » et n’a pas le droit de quitter le pays.

Si la Cour constitutionnelle confirme sa révocation, une élection présidentielle aura lieu d’ici deux mois. D’ici là, M. Han continuera d’exercer ses fonctions de président.

 
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