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Benjamin Netanyahu devrait comparaître à la barre à la reprise de son procès

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Benjamin Netanyahu devrait comparaître à la barre à la reprise de son procès

Après de multiples reports, le procès historique pour corruption du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit reprendre ce mardi matin.

Publié aujourd’hui à 5h49

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Le procès pour corruption du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu reprend mardi matin après de multiples retards, le chef du gouvernement et son camp ayant usé de tous les recours possibles pour repousser l’échéance.

Benjamin Netanyahu est le premier chef du gouvernement israélien en exercice à être jugé pénalement pour corruption, fraude et abus de confiance.

Pour la première fois depuis le début de son procès ouvert en mai 2020, Benjamin Netanyahu devrait monter à la barre pour répondre aux accusations et témoignages déjà portés contre lui, notamment par d’anciens proches collaborateurs, dans les trois affaires jugées par le tribunal. tribunal.

“Je ne m’enfuis pas”

L’audience de mardi marque la reprise du procès, interrompu par la guerre, Benjamin Netanyahu ayant déposé plusieurs demandes de report de la procédure invoquant les hostilités déclenchées par l’attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, et toujours en cours. .

“Je parlerai” devant le tribunal, “je ne fuis pas”, a assuré Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de presse lundi soir. “Cela fait huit ans que j’attends ce jour, huit ans que je veux présenter la vérité, huit ans que j’attends de démolir complètement ces accusations absurdes et infondées portées contre moi”, a assuré le Premier ministre, dénonçant une nouvelle fois « une chasse aux sorcières sans merci » et des accusations fabriquées selon lui par ses ennemis politiques.

Pour des raisons de sécurité, le procès a été déplacé de Jérusalem à Tel Aviv, où Benjamin Netanyahu doit être interrogé dans une salle souterraine. Le procès doit reprendre en présence de Benjamin Netanyahu avec plusieurs audiences par semaine et durer plusieurs mois.

260’000 dollars

Dans la première affaire, Benjamin Netanyahu et son épouse Sara sont accusés d’avoir accepté pour plus de 260 000 dollars de produits de luxe (cigares, bijoux, champagne) de milliardaires, dont le producteur hollywoodien israélien Arnon Milchan et l’homme d’affaires australien James Packer. échange de faveurs politiques.

Dans le second, le premier ministre est poursuivi pour avoir tenté de négocier une couverture plus favorable avec Arnon Mozes, éditeur du quotidien « Yedioth Aharonoth », le premier quotidien national payant, en échange de la promesse d’une loi qui aurait entravé la diffusion. du journal gratuit « Israel Hayom », le titre le plus lu en Israël.

Dans la dernière affaire, Benjamin Netanyahu est accusé d’avoir tenté de faciliter une fusion souhaitée par un ami proche, Shaul Elovitch, alors actionnaire majoritaire de Bezeq, le plus grand groupe de télécommunications du pays, en échange d’une couverture favorable de sa politique sur le site d’information populaire Walla. , également propriété de Shaul Elovitch.

Les détracteurs de Benjamin Netanyahu voient dans la tenue de ce procès l’occasion pour que justice soit enfin rendue contre un homme politique prêt à tout pour se maintenir au pouvoir. Ils affirment également que le Premier ministre a utilisé la guerre qui dure depuis 14 mois comme prétexte pour échapper à un procès susceptible de le déclarer coupable.

« Une étape importante »

La reprise du procès constitue “une étape importante”, a déclaré à l’AFP Yohanan Plesner, président du groupe de réflexion Israel Democracy Institute (IDI), pour qui “le fait qu’un Premier ministre très puissant soit inculpé et que son dossier judiciaire soit examiné” par le tribunal (témoigne) de la force des institutions démocratiques israéliennes.

Signe d’une certaine inquiétude dans le camp de Benjamin Netanyahu, une douzaine de ministres ont adressé lundi une lettre à Gali Baharav-Miara, procureur général de l’Etat, pour demander le report de l’audience, notamment en raison de l’effondrement du régime de Bachar al-Assad en Syrie voisine. .

La lettre fait suite à des appels similaires émanant de ministres et à des demandes de l’équipe juridique du Premier ministre de reporter son audience en raison de la guerre et de son emploi du - chargé. L’accusation a cependant fait valoir qu’il était dans l’intérêt public que le procès se termine le plus rapidement possible, et le tribunal a rejeté ces demandes, tout en autorisant parfois un raccourcissement des audiences.

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