Les événements ont eu lieu mardi 12 novembre dernier à Los Angeles. Brandon Durham, un père de famille de 43 ans, a appelé le numéro d’urgence 911. Il a alors signalé une tentative d’intrusion dans son domicile.. Accompagné de sa fille de 15 ans, l’homme s’est réfugié dans les toilettes en attendant l’arrivée des secours.
Interrogé par nos confrères de Personnesle shérif a alors indiqué que trois policiers étaient alors arrivés sur les lieux et avaient effectivement observé «dommage» aux fenêtres de la maison. Une fois revenus, ils auraient entendu «coups d’État” et “crise» venant de deux personnes, un homme et une femme, en train de « se battre pour un couteau ».
L’enquêteur tire plusieurs coups de feu sur le corps de l’homme
Si l’un des policiers ordonnait aux deux personnes de lâcher l’arme, l’enquêteur a ensuite tiré sur Brandon Durham, avant de tirer à plusieurs reprises sur son corps immobile et inerte. La police a tenté de le réanimer. Mais le père est décédé des suites de ses blessures. Quant à l’autre personne, une femme, elle a été arrêtée et placée en garde à vue pour « intrusion avec une arme mortelle, agression avec une arme mortelle, violence domestique, maltraitance d’enfants, mise en danger d’enfants et commission d’un acte avec mépris délibéré. »
Face à ce drame, qui a donc coûté la vie à ce père de famille, la police a réagi. “La perte de vies humaines dans un incident de ce type est toujours tragique et c’est quelque chose que nous prenons très au sérieux”, » a déclaré le shérif Dori Koren. Il a révélé que selon les premières constatations, la victime et la femme arrêtée se connaissaient.
“Il n’était pas le suspect dans cette situation, il était la victime !”
Mais pour les proches de la victime, la douleur est immense. « Les violences qui ont eu lieu ont été commises par quelqu’un qui était extrêmement colérique et extrêmement violent ». Des paroles très douloureuses.
« Et je suis dégoûté par la façon dont la police métropolitaine a dit à mon père, après l’avoir tué, de rester à terre. Sachant qu’il n’était pas le suspect dans cette situation, il était la victime ! Je suis dégoûté que la police métropolitaine me force à vivre sans père pour le reste de ma vie.
Pour le conjoint de la victime, les choses sont simples :
le policier, blanc, s’en est pris à son compagnon, noir. “Brandon était un père de famille aimant et dévoué qui travaillait dur pour offrir une vie stable et heureuse à sa famille. Sa mort soudaine a créé un vide inimaginable dans leur vie, aggravé par les circonstances de sa mort.
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