Cet article a été initialement publié en anglais
Le président de la Commission européenne, ainsi que les présidents français et russe, ne participeront pas au sommet sur le climat qui se tiendra en Azerbaïdjan à la fin du mois.
Le président de la Commission européenne Ursula von der Leyen ne participera pas au sommet de l’ONU sur le climat qui se tiendra à Bakou à partir du 11 novembre, selon un porte-parole de l’exécutif européen.
“Le président n’assistera pas à la COP cette année”a déclaré mardi le porte-parole de la Commission, ajoutant qu’étant donné que la Commission se trouve dans une phase de transition, “Ursula von der Leyen veut se concentrer sur ses fonctions institutionnelles”.
Plus tôt dans la journée, Euronews a annoncé que Les présidents russe Vladimir Poutine et français Emmanuel Macron ne seront pas non plus présents.citant des sources proches de l’ONU.
En Europe, les dirigeants de l’Allemagne, de la Grèce, de la Hongrie, de l’Italie, de la Pologne, de l’Espagne et de la République tchèque ont annoncé leur participation au sommet à Bakou, la capitale azerbaïdjanaise, où plus d’une centaine de dirigeants se réuniront pour revenir sur l’objectif climatique fixé il y a neuf ans à Paris.
LeSommet sur le climat COP29 en Azerbaïdjan est déjà surnommée la « COP financière », la question centrale du sommet étant déterminer qui paiera les milliards de dollars dont les pays en développement ont besoin faire face aux conditions climatiques extrêmes et réduire leur dépendance aux énergies fossiles.
La Chine ne contribue pas à l’enveloppe annuelle actuelle de 100 milliards de dollars, qui sera remplacée par un nouveau système à partir de 2025.
Situation diplomatique tendue entre la France et l’Azerbaïdjan
Les relations entre Paris et Bakou sont restées tendues ces derniers mois.
En septembre dernier, un Français a été condamné à trois ans de prison pour des graffitis dans le métro d’Azerbaïdjan. Le Quai d’Orsay avait alors dénoncé un « traitement arbitraire et ouvertement discriminatoire »et déconseillé aux ressortissants français de s’y rendre, soulignant le risque de« arrestation arbitraire » et un « jugement injuste ».
Quelques mois plus tôt, un Français accusé d’espionnage avait été placé en détention provisoire. Paris a nié les faits, mais deux de ses diplomates ont ensuite été expulsés d’Azerbaïdjan. Les autorités françaises ont alors pris des mesures réciproques.
Le soutien de la France à l’Arménie dans les conflits qui l’opposent à l’Azerbaïdjan reste un point de friction entre Paris et Bakou.
Début octobre, les ONG Human Right Watch et Freedom Now ont publié un rapport constatant le tour de vis répressifà l’approche de la COP29, visant notamment les opposants au régime. Au total, plus d’une trentaine de personnes ont été incarcérées ces derniers mois dans le pays.
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