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Maya Harris, sœur de Kamala Harris et conseillère fantôme

Directrice de l’éphémère campagne de Kamala Harris en 2019, Maya Harris, la petite sœur du candidat démocrate, est une véritable conseillère de l’ombre. Cette avocate de 57 ans a toujours suivi les traces de son aînée.

La presse américaine la surnomme « le Bobby Kennedy de Kamala ». Depuis le début de sa campagne présidentielle, Kamala Harris peut compter sur le soutien sans faille de sa petite sœur, Maya Harris, que le grand public a (re)découverte lors de la Convention nationale démocrate le 22 août. Selon la presse américaine , ce brillant avocat de 57 ans joue le rôle de « conseiller de l’ombre » du candidat démocrate depuis « plus de 20 ans ».

Maya et Kamala Harris ont grandi ensemble d’abord en Californie, puis au Canada après le divorce de leurs parents, Shyamala Gopalan, biologiste indienne, et Donald J. Harris, économiste jamaïcain. Très amies durant leur enfance, les deux sœurs se sont encore plus rapprochées après la grossesse de Maya Harris à seulement 17 ans, alors qu’elle était encore étudiante. Une naissance qui n’a pas empêché la jeune femme de réussir ses études de droit à Stanford et de devenir à la fois avocate (comme sa grande sœur) et professeur de droit.

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Au fil des années, Maya Harris s’est imposée comme une ardente défenseure de la justice sociale et une véritable militante des droits des minorités. Elle est surtout connue aux États-Unis pour son rôle au sein de l’American Civil Liberties Union (ACLU), une association dont la mission est de préserver les libertés individuelles. Mais aussi pour avoir fait campagne pour Hillary Clinton en 2016.

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Dans l’ombre de Kamala Harris depuis 2003

Après plusieurs années en tant que vice-présidente de la Fondation Ford, une organisation philanthropique, Maya Harris a en effet été nommée conseillère politique d’Hillary Clinton lors de sa campagne présidentielle. La petite sœur de Kamala Harris était alors chargée de conseiller la candidate démocrate sur divers sujets dont la justice pénale, l’immigration ou encore la crise des opioïdes.

Un rôle qui lui était déjà quelque peu familier puisque Maya Harris s’était déjà imposée comme l’une des plus importantes soutiens de Kamala Harris lors de sa campagne victorieuse pour le poste de procureur de San Francisco en 2003. Et trois ans plus tard lors de l’élection de Donald Trump, Maya Harris a accepté de devenir directrice de campagne de Kamala Harris, avant que cette dernière ne démissionne pour laisser la place à Joe Biden.

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Cette année, la quinquagénaire n’a pas reçu de titre officiel (contrairement à son mari, Tony West, directeur d’Uber et nommé « proche conseiller » de Kamala Harris), mais son rôle n’en sera pas moins important. L’avocate a non seulement prononcé un discours à la Convention démocrate, mais elle était également sur le terrain, frappant aux portes et mobilisant les électeurs. Elle est avant tout la principale confidente du candidat démocrate, un rôle clé dans la brigue d’un tel mandat.

Dans une rare interview accordée au magazine « », Maya Harris s’est dite « vraiment fière de pouvoir être sur le terrain, dans ces États clés, pour encourager les gens à frapper à toutes les portes, à appeler tous les électeurs, à envoyer des SMS à leurs amis ». et les membres de sa famille d’ici le jour du scrutin, pour vraiment avoir ces conversations personnelles qui aident les gens à comprendre qui est Kamala, pour quoi elle se bat, pourquoi ils croient en elle. »

«Je l’appellerai Madame la Présidente»

Dans la même interview, Maya Harris a assuré qu’elle « soutiendrait toujours » sa grande sœur, soulignant que « Kamala accepte volontiers les conseils, pas seulement ceux de la part de sa grande sœur ». [s]à part, mais de chaque personne qu’elle rencontre et qui a une expérience et un point de vue qu’elle n’a peut-être pas. “C’est quelque chose qui m’inspire de voir cela et dont je suis fière en tant que jeune sœur”, a-t-elle déclaré.

Convaincue que le candidat démocrate peut gagner face à Donald Trump mardi prochain, Maya Harris a poursuivi : « Kamala n’a peur de rien, elle est acharnée, elle est dure, elle est courageuse. Elle est vraiment comme ça depuis que nous sommes enfants. Elle n’a jamais reculé devant un défi. » Mais, avoue-t-elle, sa sœur est « l’outsider dans cette course ». C’est pourquoi elle promet de rester mobilisée jusqu’à l’annonce des résultats le 5 novembre. Et, elle promet : « Quand elle sera élue présidente des Etats-Unis, je l’appellerai Madame la Présidente… En attendant, elle reste grande sœur Kamala. . »

En 2019, Kamala Harris déclarait, dans une interview au « Washington Post » à propos de sa sœur : « Nous nous sommes toujours soutenus. Notre lien est incassable. Dans les moments de joie comme dans les épreuves, nous avons toujours été ensemble. » La vice-présidente des États-Unis avait notamment confié un rôle très symbolique à sa sœur lors de son mariage avec Doug Emhoff en 2014, celui d’officiante de la cérémonie laïque.

 
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