Une foule enthousiaste et motivée descend à Valence. Des volontaires viennent de toute l’Espagne, équipés de leurs balais et de leurs provisions, pour prêter main forte à ceux qui ont tout perdu.
“Nous nous rendons à Albal, à deux heures de marche. C’est la dernière ville qui ne reçoit absolument rien. Nous y allons parce que nous croyons que seul le peuple peut sauver le peuple. Nous sommes unis», témoigne l’un d’eux.
“Je vais à Paiporta pour aider les gens avec des pelles et tout ce que je peux et de tout mon cœur», ajoute un autre.
Cette aide est particulièrement attendue dans les villes et villages figés dans la boue, mais après trois jours d’angoisse, la colère se mêle au désespoir : «Il y a tellement de morts, que veux-tu que je dise. Quelle que soit l’aide que nous recevons, cela ne suffit pas. Nous avons besoin de beaucoup d’aide, et même avec de l’aide, cela ne sera pas réglé dans un mois ou deux.“
Dans le chaos général, les pilleurs s’attaquent aux commerces sinistrés. Et dans les magasins, certaines denrées alimentaires commencent à manquer. Jusqu’à Valence, les habitants ont du mal à obtenir de l’eau. “Il est très difficile de trouver de l’eau. Nous avons reçu de fausses informations selon lesquelles l’eau serait coupée à Valence. Les gens sont devenus fous et ont vidé leurs réserves de nourriture et d’eau.“
Ce vendredi soir, de nombreux villages espagnols restent coupés du monde. Ils sont inaccessibles en raison de l’effondrement des routes et des ponts. Les besoins sont immenses.
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