AA/Nice/Feïza Ben Mohamed
Le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères, Josep Borrell, dénonce la « rhétorique alarmante » du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu après ses menaces contre le Liban.
Dans un texte publié jeudi matin sur le réseau social, 1,2 million de personnes ont été déplacées de force, dont « 240 000 ont traversé la frontière syrienne » tandis que « plus de 2 100 ont été tuées ».
« La rhétorique du Premier ministre Netanyahu est alarmante ; « Cela menace le peuple libanais de l’abîme de la guerre civile, de la destruction et de la souffrance « comme nous le voyons à Gaza » », a-t-il poursuivi.
Josep Borrell souligne également que « des conflits en constante expansion mettent des millions de personnes en danger » et que « seuls un cessez-le-feu régional et un processus politique inclusif apporteront la paix et la sécurité ».
« Un engagement fort en faveur du maintien de la paix est vital pour l’ensemble de la région. Pendant ce temps, les dirigeants libanais devraient travailler ensemble pour restaurer le fonctionnement des institutions de l’État, en élisant un président et en formant un gouvernement à part entière », a-t-il conclu avant de partager son discours en ligne. il s’est exprimé mardi au Parlement européen sur la situation au Moyen-Orient.
Cette position intervient alors que la France, notamment, a dénoncé, mardi soir par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, « une provocation » suite aux propos polémiques du Premier ministre israélien.
« Si cette provocation était suivie d’effets, elle entraînerait le Liban, pays ami de la France, déjà si fragile, dans le chaos. Et cela poserait, pour Israël, des problèmes de sécurité encore plus importants que ceux qui prévalaient avant les opérations militaires au Liban », a-t-il argumenté sur France 2.
Pour rappel, depuis le 23 septembre, le Liban est visé par des bombardements israéliens quotidiens après des hostilités débutées il y a un an et ayant déjà causé la mort de plus de 2 100 personnes et le déplacement de plus d’un million de personnes. .
Malgré les condamnations de la communauté internationale, Benjamin Netanyahu a menacé le Liban de subir « des destructions et des souffrances comme celles que l’on voit à Gaza », dans une vidéo publiée mardi sur le réseau social X.
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