Depuis le début du conflit dans la bande de Gaza, les sauveteurs palestiniens de la protection civile s’emploient à dégager les victimes ou survivants des décombres, à contrôler les incendies et à transporter les blessés. Et ce malgré le manque dramatique de moyens.
“Le plus difficile, c’est de voir quelqu’un sous les décombres et de ne pouvoir rien faire pour l’aider ou le sauver”, explique Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile de Gaza, une organisation qui dépend du Hamas.
Même s’il n’y a pas de carburant et que tous les véhicules sont bombardés, nous irons à pied et utiliserons nos mains pour aider les gens.
Son équipe, qui opère dans la ville de Gaza (nord), continue d’assurer sa mission sur le terrain malgré un « équipement rudimentaire » et un « manque de moyens et de ressources ».
« Nous ne nous arrêterons sous aucun prétexte », promet Mahmoud Bassal. “Même s’il n’y a plus de carburant et que tous les véhicules sont bombardés, nous irons à pied et [nous utiliserons] nos mains pour aider les gens », ajoute-t-il.
Au retour du terrain, les sauveteurs se changent les idées comme ils peuvent, en jouant au ping-pong ou aux dominos.
“Ma maison a été détruite et je n’ai plus personne”
Au quartier général de la protection civile à Deir al-Balah (centre), Zaki Imad al-Din plaisante avec son collègue. Et puis écrasez quelques pois chiches pour le repas.
« Ma maison a été détruite et je n’ai plus personne », confie le quinquagénaire qui a perdu sa famille à cause des bombes. “L’une des choses les plus difficiles a été lorsque j’ai vu ma femme sous les décombres et que j’ai dû la sortir avec un équipement rudimentaire”, a-t-il déclaré.
Doreen Enssle avec l’AFP
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