« Sur les traces de Rumi » au festival Arabesques, regards persans – Libération
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« Sur les traces de Rumi » au festival Arabesques, regards persans – Libération

Musique

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Kiya Tabassian et son groupe, l'ensemble Constantinople, mettent en musique le poète et mystique du XIIIe siècle avec Ghalia Benali.

Ce n’est pas tout à fait par hasard, mot hérité de l’arabe, que le choix d’honorer le plus grand poète persan en introduction du festival Arabesques, qui se déroule du 10 au 20 septembre à Montpellier, est à croire. À l’heure où l’on tente d’opposer des communautés fracturées sur l’autel de la religion, revenir à Rûmî, apôtre d’une forme d’œcuménisme, est le meilleur moyen de se protéger de toute forme d’inquisition. C’est en tout cas l’un des souhaits énoncés par Kiya Tabassian, natif de Téhéran et résident de Montréal depuis un moment. Ayant grandi avec l’auteur né il y a plus de huit siècles à Balkh (aujourd’hui Afghanistan) et ayant déjà visité certains de ses écrits, il aura attendu longtemps avant de se rendre à Paris. « trouver une idée originale, qui mette en perspective la pluralité de ce poète philosophe ».

Il l'a trouvé en 2018 en rencontrant la chanteuse Ghalia Benali. « De par sa personnalité, elle est la personne idéale pour chanter Rumi en arabe. Au-delà du fait qu’elle soit une chanteuse hors du commun, c’est une artiste au sens plein du terme, qui vit sa passion à chaque instant de sa vie, non sans un grain de folie », explique à l'autre bout du fil le créateur de l'ensemble Constantinople, creuset d'une multitude de projets qui investissent depuis 2001 la musique médiévale pour y trouver matière à création d'oeuvres contemporaines.

L'éloquence fertile du mystique

Voilà donc comment il a extrait de la Divân-e Shams-e Tabrizi l'une des œuvres majeures du maître penseur écrite à l'époque

 
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