Donald Trump est revenu lundi sur la suppression de Cuba de la liste des États soutenant le terrorisme, annoncée il y a quelques jours par la précédente administration Biden dans le cadre d’un accord pour la libération des prisonniers politiques, a indiqué la Maison Blanche. .
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Quelques heures après sa prestation de serment, le président américain a publié un décret en ce sens, parmi des dizaines d’autres décisions annulant les mesures prises par son prédécesseur Joe Biden dans les derniers jours de son mandat.
Cuba a immédiatement réagi en qualifiant cette décision d’« acte d’arrogance et de mépris de la vérité ». « Ce n’est pas surprenant. Son objectif est de renforcer encore davantage la guerre économique cruelle contre Cuba à des fins de domination », a réagi le président cubain Miguel Diaz-Canel sur X.
Le nouveau chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a confirmé à ce poste lundi soir après un vote unanime du Sénat américain, estimé la semaine dernière que Cuba avait sa place sur cette liste noire de Washington, préfigurant la décision du président Trump.
-La décision surprise de Joe Biden de retirer Cuba se voulait un « geste de bonne volonté ». Dans la foulée, La Havane a annoncé la libération prochaine de 553 prisonniers.
Depuis lors, un total de 127 prisonniers ont été libérés, dont le dissident historique José Daniel Ferrer, dans le cadre de l’accord négocié avec l’Église catholique.
Quelques jours avant de céder le pouvoir à Joe Biden en janvier 2021, Donald Trump avait pris la décision de placer Cuba sur cette liste qui comprend également la Corée du Nord, l’Iran et la Syrie.
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