2025, année des ruptures | La presse

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2025, année des ruptures | La presse

Assermentation de Donald Trump, courses à la direction du Parti libéral à Québec et à Ottawa, élections fédérales et municipales, nouvelle ère budgétaire au Québec… L’agenda politique est chargé en 2025. C’est même un nouveau cycle politique qui se met en place. s’ouvre.

Le tremblement de terre de Trump

Il n’a pas encore prêté serment et il fait déjà trembler le Canada. Le président élu des États-Unis entrera officiellement en fonction le 20 janvier, jour de son assermentation. Il menace de recourir à la « force économique » pour annexer le Canada et nargue le premier ministre Justin Trudeau sur les réseaux sociaux. C’est aussi ainsi qu’il a menacé de frapper les importations canadiennes avec des tarifs douaniers de 25 %. Depuis, les premiers ministres des provinces et des territoires ont tenu davantage de réunions d’urgence. Ils se rendront à Washington le 12 février pour rencontrer des membres clés de la nouvelle administration américaine. Nous nous attendons toujours à ce que le nouveau président signe un décret peu après son entrée en fonction pour mettre sa menace à exécution. Le gouvernement fédéral prépare sa réponse.

Qui succédera à Trudeau ?

C’est le 9 mars que l’on saura qui succédera à Justin Trudeau. Le premier ministre et chef du Parti libéral du Canada a annoncé sa démission à son retour du congé des Fêtes. Jamais une course à la direction n’a été aussi courte dans l’histoire récente de la politique. Jeudi, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a lancé sa campagne. L’ancienne ministre des Finances et ancienne vice-première ministre Chrystia Freeland et Karina Gould, qui occupe le poste de leader du gouvernement à la Chambre des communes, devraient faire de même dans les prochains jours. Déjà six candidats potentiels ont renoncé à l’idée, dont les ministres Dominic LeBlanc, Mélanie Joly, Anita Anand, Steven MacKinnon et François-Philippe Champagne. Les frais d’inscription sont de 350 000 $ et ceux qui souhaitent postuler ont jusqu’au 23 janvier pour formaliser leur candidature.

Un gouvernement qui vacille

Les prochaines élections fédérales devaient avoir lieu le 20 octobre 2025, mais les conservateurs, le Bloc et les néo-démocrates ont juré de renverser le gouvernement minoritaire de Justin Trudeau à la première occasion. Cette opportunité se présentera après le 24 mars, date à laquelle prend fin la prorogation du Parlement… à moins que le prochain chef du Parti libéral ne décide d’aller voir le gouverneur général après son entrée en fonction le 9 mars pour déclencher des élections et éviter un vote de confiance. .

Deux ans plus tard, une course pour le PLQ

Un peu plus de deux ans après le départ de Dominique Anglade, la course à la direction du Parti libéral du Québec a été officiellement lancée lundi. Quatre candidats sont actuellement en lice : Charles Milliard, Pablo Rodriguez, Denis Coderre et Marc Bélanger. La date limite pour déposer votre candidature est le 11 avril. Quatre débats auront lieu entre mi-avril et début juin. Les membres pourront voter sur une période de six jours à partir du 9 juin. Le prochain leader sera connu le 14 juin lors d’un congrès.

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Deux circonscriptions caquistes menacées

Deux élections partielles auront lieu d’ici le début du printemps. D’abord pour combler le siège laissé vacant à Terrebonne par la démission de Pierre Fitzgibbon le 5 septembre. Le gouvernement a jusqu’au 5 mars pour déclencher le vote. Il compte lancer une autre campagne électorale au même moment, dans Arthabaska. L’actuel député de cette circonscription, l’ancien député caquiste Éric Lefebvre, quittera bientôt son poste pour se présenter aux élections fédérales sous la bannière conservatrice. Selon le site de projection électorale Qc125, le Parti québécois (PQ) serait largement en tête à Terrebonne, mais à Arthabaska, une lutte à trois opposerait la Coalition Avenir Québec, le PQ et le Parti conservateur du Québec. Le chef conservateur Éric Duhaime compte s’y présenter.

Un budget au Québec pas comme les autres

Le prochain budget du Québec, habituellement déposé en mars, ne sera pas un budget comme les autres. Il contiendra le plan tant attendu de retour à l’équilibre budgétaire. Telle sera la feuille de route du gouvernement Legault pour sortir du rouge d’ici 2029-2030 (en principe !). Une grosse commande quand on sait que le déficit attendu pour l’année en cours atteint le record, en chiffres absolus, de 11 milliards de dollars (le déficit « structurel », celui à résorber d’ici quatre ans, s’élève à 3,6 milliards). Québec prévoit réduire ses dépenses, notamment en santé et en éducation. C’est une nouvelle ère budgétaire après des années de dépenses élevées.

La fin de l’ère Valérie Plante

Il y aura des élections dans toutes les villes du Québec le 2 novembre. Et cette date marquera certainement une rupture pour Montréal, sa mairesse Valérie Plante ayant annoncé l’automne dernier qu’elle ne se représenterait pas. La place pour prendre les devants dans la métropole québécoise semble donc plus ouverte que jamais. Plusieurs candidats externes vedettes sont encore à l’étude ou, du moins, n’ont pas encore fermé la porte. Les soubresauts à Ottawa et à Québec alimentent la machine à rumeurs, tandis que circulent les candidatures du député solidaire Vincent Marissal et des ministres fédérales Soraya Martinez Ferrada et Mélanie Joly. La création d’un nouveau parti n’est pas exclue.

À Montréal, deux courses à la direction

En plus des candidats externes, des successeurs internes à Projet Montréal se bousculent pour remplacer Valérie Plante. Pas moins de six personnes ont déposé leur candidature jusqu’à présent, dont quatre maires d’arrondissement, l’ancienne présidente du parti Guedwig Bernier et une conseillère. Cette course à la direction débutera le 3 février. La période électorale durera près d’un mois et demi jusqu’au jour du scrutin, le 15 mars. Dans l’opposition, l’enthousiasme est en revanche beaucoup moins palpable. Ensemble Montréal, qui peine toujours à trouver un candidat vedette, avait initialement donné aux candidats jusqu’au 15 décembre pour se manifester, afin de lancer sa course le 9 janvier, mais a dû tout reporter à une date indéterminée.

 
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