Charlie Hebdo reste sur X… pour mieux tacler Elon Musk

Charlie Hebdo reste sur X… pour mieux tacler Elon Musk
Charlie Hebdo reste sur X… pour mieux tacler Elon Musk

Plutôt que “d’abandonner une occasion de s’exprimer”, Charlie Hebdo reste sur X, la plateforme controversée d’Elon Musk, a annoncé jeudi l’hebdomadaire satirique qui publie des caricatures du milliardaire américain, accusé par de nombreux médias de promouvoir la désinformation.

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« Elon Musk se targue de défendre la liberté d’expression. Charlie Hebdo en profite pleinement en diffusant des caricatures de son célèbre patron sur X”, selon un communiqué transmis à l’AFP.

Trois séries de 19 dessins au total, publiées dans le dernier numéro de Charlie et traduites en anglais, seront mises en ligne d’ici vendredi.

Déjà publiée, la première salve est accompagnée d’un message en anglais adressé à Elon Musk : « nous espérons que vous aimez notre idée de liberté d’expression. N’hésitez pas à nous dire quel design vous préférez.

On peut notamment voir le milliardaire esquissé dans le plus simple appareil, heureux d’avoir eu une « greffe de cerveau » au bout de son pénis, sous le titre « une idée de génie par minute ».

Le journal à l’humour corrosif, qui vient de commémorer le 10e anniversaire de l’attentat islamiste qui a décimé une partie de sa rédaction le 7 janvier 2015, a déjà consacré sa dernière Une à Elon Musk, nommé par l’élu président américain Donald Trump. à la tête d’un département « efficacité gouvernementale ».

Intitulée « Elon Musk… L’extrême droite du futur » et signée Riss, la couverture représente le patron de Tesla et PDG de SpaceX émergeant, à la manière du film « Alien », de la dépouille de Jean-Marie Le Pen.

Depuis son rachat en 2022 par Elon Musk, X (anciennement Twitter) est accusé par de nombreux médias et utilisateurs de diffuser de fausses informations et de ne pas allouer suffisamment de ressources à la modération des contenus.

Les annonces de départ de la plateforme le 20 janvier, date de l’investiture de Donald Trump, élu en novembre, se multiplient depuis plusieurs semaines.

Le site d’investigation Mediapart avait annoncé en décembre son intention de fuir le réseau social, devenu selon lui une “arme de désinformation massive”.

D’autres ont arrêté de publier du contenu en novembre, comme les quotidiens britannique The Guardian et espagnol La Vanguardia et, en , Ouest-France et Sud Ouest.

 
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