Cette femme, aujourd’hui âgée de 18 ans et dont l’identité n’a pas été révélée, affirmait avoir été agressée sexuellement dès l’âge de 13 ans, par une soixantaine d’hommes, dans son État d’origine, le Kerala.
La famille n’aurait pas su
Au total, « 49 personnes ont été placées en garde à vue », a confirmé Nandakumar S, un haut responsable de la police du district de Pathanamthitta, dans le sud du Kerala. Les hommes arrêtés étaient connus de la victime, notamment des voisins et des amis de la famille.
“La famille, cependant, n’était pas au courant du cauchemar (vivant) leur fille”, a déclaré à l’AFP Rajeev N, un avocat qui dirige le comité de protection de l’enfance du district. La jeune femme “est tenue à l’écart des médias et seules les forces de l’ordre lui rendent visite pour enregistrer ses déclarations”, a-t-il ajouté.
Vie quotidienne L’Express indien a rapporté cette semaine que l’un des accusés avait fait chanter la victime avec une vidéo qu’il avait enregistrée lors de « leurs rapports physiques ». Suite à ce chantage, plusieurs de ses amis l’ont agressée sexuellement.
Viol collectif
Selon l’enquête, elle a été violée collectivement à au moins cinq reprises, dont une fois dans un hôpital local.
Quelque 90 viols ont été recensés chaque jour en 2022 dans le pays le plus peuplé de la planète avec ses 1,4 milliard d’habitants, mais un grand nombre d’entre eux n’auraient pas été signalés.
Un tribunal de Calcutta, dans l’est du pays, doit rendre son verdict cette semaine contre un homme accusé du viol et du meurtre d’une femme médecin de 31 ans en août dernier.
La découverte de son cadavre ensanglanté dans un hôpital public de Calcutta a déclenché une vague d’émotion dans tout le pays, des grèves du personnel médical et des manifestations massives contre les violences chroniques faites aux femmes dans le pays.