Le pape François raconte son enfance et son pouvoir dans une autobiographie

Le pape François raconte son enfance et son pouvoir dans une autobiographie
Le pape François raconte son enfance et son pouvoir dans une autobiographie

Il raconte ainsi le voyage de ses grands-parents italiens émigrés en Argentine en 1929 à bord d’un bateau de 3ème classe, avec sa grand-mère qui avait caché ses affaires dans la doublure de son manteau. “Il n’y a rien de nouveau là-dedans, c’est une histoire d’hier comme d’aujourd’hui”, observe-t-il.

Le pape François revient également au conclave qui a conduit à son élection au lendemain de la démission surprise de Benoît XVI. “Je n’aurais jamais imaginé que le résultat de ce conclave puisse me concerner directement, alors imaginez si j’avais pensé au nom d’un pape”, confie-t-il.

Et de se souvenir : « A Saint-Pierre, à cette époque-là, un sans-abri se promenait avec une pancarte autour du cou indiquant ‘Pape François Ier’. Cette image ne m’est venue à l’esprit qu’après coup, lorsque plusieurs journaux ont publié la photo ».

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Il révèle qu’il n’a pas regardé la télévision depuis 1990 suite à un souhait qu’il avait eu après avoir vu par hasard des « images sordides » qui l’avaient profondément « offensé ». Il admet de « rares exceptions » à ce souhait, notamment lors des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.

Résultat : il n’a pas vu un match de son équipe de football préférée, San Lorenzo, « depuis trente ans », mais « un gardien suisse laisse les résultats » de leurs matchs sur son bureau.

Depuis son élection, qui a entraîné un isolement lié au pouvoir, « aller manger une pizza au restaurant est une des petites choses qui me manquent le plus », dit-il. « Une pizza mangée sur une table à l’extérieur a un goût très différent d’une pizza livrée à domicile : je suis un citoyen dans l’âme. »

«Quand j’étais cardinal, j’adorais marcher dans les rues et prendre le métro. La rue me parle tellement, elle est pleine d’enseignements», note-t-il.

Dans cet ouvrage écrit le journaliste italien Carlo Musso et présenté par son éditeur français Albin Michel comme « la première autobiographie jamais publiée par un pape de son vivant », le pape revient également sur les difficultés de son pontificat.

C’est notamment le cas de sa réforme de la bureaucratie vaticane, notamment l’imposition de règles dans le domaine financier, qui a suscité « la plus grande résistance au changement ».

 
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