la construction de l’usine BYD au Brésil suspendue pour de sombres raisons

la construction de l’usine BYD au Brésil suspendue pour de sombres raisons
la construction de l’usine BYD au Brésil suspendue pour de sombres raisons

La construction de la nouvelle usine de BYD au Brésil a été brutalement interrompue lundi 23 décembre. La firme de Shenzhen est accusée de faire travailler ses ouvriers dans des conditions « proche de l’esclavage « . Il s’agit de travailleurs chinois recrutés par une entreprise tierce.

Maintenant qu’il domine la Chine, BYD s’attaque au reste du . En plus de vouloir s’implanter en Europe avec un futur site de production prévu pour 2027 en Hongrie, l’entreprise lorgne également sur l’Amérique du Sud. Mais alors que la construction d’une nouvelle usine a commencé au Brésil, tout ne s’est pas déroulé comme prévu.

Des conditions de travail proches de l’esclavage

En effet, le ministère du Travail brésilien a déclaré que les 163 travailleurs travaillant sur le site BYD à Salvador étaient « détenus dans des conditions proches de l’esclavage « . En conséquence, la construction du chantier a été stoppée lundi 23 décembre. Selon les autorités, il s’agit d’ouvriers chinois embauchés par le groupe Jinjiang.

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BYD s’est exprimé suite à cette découverte. Le constructeur chinois affirme avoir rompu ses liens avec cette société tierce. La marque précise qu’elle entend « aider les victimes » dans le cadre de sa collaboration avec les autorités brésiliennes. Tous les travailleurs seront transférés vers des hôtels. Ils ne pourront plus travailler jusqu’à nouvel ordre.

Une seule salle de bain pour 31 personnes

Alexandre Baldy, directeur de BYD au Brésil, a déclaré que l’entreprise reste « engagé à respecter la législation brésilienne, notamment en matière de protection des droits des travailleurs et de la dignité humaine « . Les travailleurs ont été obligés de se réveiller à 4 heures du matin pour faire la queue pour prendre une douche.

Ils n’avaient qu’une seule salle de bain pour 31 personnes. Ils dormaient sans matelas. Si un travailleur démissionnait au bout de six mois, il devait quitter le pays sans aucun salaire, après avoir payé le billet d’avion retour. BYD affirme avoir demandé à Jinjiang d’améliorer les conditions des travailleurs.

La nouvelle usine BYD devrait normalement démarrer ses activités l’année prochaine. Cette interruption forcée pourrait bien retarder le calendrier du constructeur chinois.

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