« J’ai demandé au président d’envisager rapidement la possibilité d’un cessez-le-feu. » Le président hongrois Viktor Orban s’est déclaré, mardi 2 juillet à Kiev, contraire aux positions des Ukrainiens et de leurs alliés européens. Le dirigeant hongrois, dont le pays vient de prendre la présidence tournante de l’Union européenne le 1er juillet,est Juillet est le seul depuis six mois dans l’UE à être resté proche du Kremlin depuis le début de la guerre avec Kiev en février 2022.
De son côté, Volodymyr Zelensky a réaffirmé que la visite de Viktor Orban illustrait la « Les priorités européennes communes, combien il est important d’apporter une paix juste à l’Ukraine et à toute l’Europe. »
Il a également plaidé pour le maintien d’une « niveau suffisant » » de l’aide militaire versée par l’Europe à Kiev. Une aide à laquelle s’oppose Viktor Orban. En début d’année, il avait mis son veto à une enveloppe de 50 milliards d’euros, finalement validée avec retard.
Les tensions se sont dissipées
Les relations bilatérales sont marquées par de fortes tensions, notamment autour de la minorité hongroise en Ukraine. Mais Viktor Orban a assuré qu’il souhaitait «Laissons derrière nous les discussions du passé» et a remercié son hôte pour l’ambiance « franc et ouvert » de leurs échanges. « Nous sommes à la disposition de l’Ukraine et nous ferons tout ce que nous pouvons pour l’aider »il a assuré.
Le dirigeant hongrois désapprouve également les sanctions européennes contre la Russie et tente de les assouplir. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le décrit comme un homme qui « défend fermement les intérêts de son pays. »
La visite du président hongrois en Ukraine intervient dans un moment difficile pour l’armée ukrainienne, à court d’hommes et d’armes face aux forces russes qui gagnent lentement du terrain sur le front de l’Est.