Polémique en Israël après la libération du directeur de l’hôpital Al-Shifa – .

Mohammed Abu Salmiya, directeur du principal hôpital de Gaza, avec sa famille après sa libération, dans la bande de Gaza, le 1er juillet 2024. MOHAMMAD JAHJOUH / AP

Sur les vidéos publiées lundi 1est En juillet, sur les réseaux sociaux, le directeur de l’hôpital Al-Shifa de Gaza, Mohammed Abou Salmiya, libéré par Israël après plus de sept mois de détention, apparaît amaigri et affaibli. Ce médecin palestinien dit avoir souffert « torture grave » pendant son emprisonnement en Israël. Sa libération, survenue en même temps que celle de dizaines d’autres prisonniers palestiniens, a suscité la colère de nombreux responsables politiques israéliens. La libération de M. Abu Salmiya a eu lieu sans que les autorités israéliennes en soient informées. « le niveau politique »a dénoncé le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui l’a décrit comme « grave erreur ». « La place de cet homme, sous la responsabilité duquel nos otages ont été tués et détenus, est en prison »il a dit.

En Israël, l’armée, l’administration pénitentiaire et le service de renseignement intérieur Shin Bet se rejettent mutuellement la responsabilité de cette décision, qui aurait été prise, entre autres, pour libérer de la place dans des centres de détention surpeuplés. Mohammed Abu Salmiya et les autres prisonniers libérés ont été transférés dans des centres médicaux de Gaza, notamment à Khan Younis, dans le sud.

« Israël arrête tout le monde, y compris les équipes médicales »Mohammed Abu Salmiya l’a déclaré lors d’une conférence de presse à Gaza peu après sa libération. « Il y a des prisonniers qui sont morts sous la torture, des médecins et du personnel médical qui sont toujours détenus et qui ont besoin de soins. De nombreux prisonniers sont morts dans les centres d’interrogatoire, privés de nourriture et de médicaments. »il ajouta.

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En Israël, ces libérations ont suscité un tollé. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré qu’elles constituaient une « négligence en matière de sécurité »Le chef de l’opposition Yair Lapid a qualifié la libération de Mohammed Abu Salmiya de« un autre signe d’anarchie et de dysfonctionnement » du gouvernement. Le ministre chargé des relations avec la diaspora juive, Amichai Chikli, a pour sa part exigé « une explication de la raison pour laquelle cet homme a été libéré »affirmant que l’hôpital Al-Shifa « C’était le siège du Hamas et le lieu où nos otages ont été assassinés ».

L’hôpital Al-Shifa, le plus grand de la bande de Gaza, a été détruit lors de violents combats entre le Hamas et l’armée israélienne, qui l’a assiégé entre le 18 mars et le 1er avril.

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