L’hôtel de ville de Crocus, site de l’attaque, ne sera plus une salle de concert

L’hôtel de ville de Crocus, site de l’attaque, ne sera plus une salle de concert
L’hôtel de ville de Crocus, site de l’attaque, ne sera plus une salle de concert

Le Crocus City Hall, visé en mars par un attentat qui a fait au moins 145 morts, ne sera plus une salle de concert, a annoncé samedi l’agence russe Ria Novosti, citant le gouverneur de la région de Moscou. « Il n’y aura plus de salle de concert là-bas »Le gouverneur Andrei Vorobiov a déclaré à RIA Novosti, interrogé sur les projets de la région de Moscou pour restaurer le bâtiment ravagé par un incendie massif.

Le 22 mars, des hommes armés ont ouvert le feu sur l’hôtel de ville de Crocus, dans la banlieue nord-ouest de la capitale russe, et y ont mis le feu. L’attaque a tué au moins 145 personnes et en a blessé 360, ce qui en fait la pire attaque terroriste en Russie depuis 2004. Plus de 20 personnes ont depuis été arrêtées, dont les quatre attaquants présumés, tous originaires du Tadjikistan, une ancienne république soviétique d’Asie centrale frontalière avec Afghanistan.

Bien que l’attaque ait été rapidement revendiquée par l’organisation jihadiste Etat islamique (EI), les autorités russes continuaient d’y voir la main de l’Ukraine. Kiev a toujours catégoriquement rejeté toute implication. En mai, la Russie avait pour la première fois attribué la coordination de l’attaque à l’EI, sans pour autant nier toutes ses accusations contre Kiev.

La Russie, théâtre de nouveaux attentats dimanche

« Il a été établi que les préparatifs, le financement, l’attaque et le retrait des terroristes ont été coordonnés via Internet par des membres du groupe de la province du Khorasan »la branche afghane de l’Etat islamique, a déclaré le directeur des services de sécurité russes (FSB), Alexandre Bortnikov, cité par l’agence RIA Novosti. « L’enquête se poursuit, mais nous pouvons déjà affirmer avec certitude que les services de renseignements militaires ukrainiens ont été directement impliqués dans l’attaque »Il avait dit.

Dimanche, trois mois après l’attentat à la bombe contre l’hôtel de ville de Crocus, la Russie a connu de nouvelles attaques, cette fois au Daghestan, une région instable du Caucase à majorité musulmane, contre des églises orthodoxes et au moins une synagogue. Une vingtaine de personnes ont perdu la vie.


data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js”
>

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Antilles menacées par l’ouragan Beryl, classé « extrêmement dangereux » : Actualités