voici les principales dates d’une saga judiciaire

voici les principales dates d’une saga judiciaire
voici les principales dates d’une saga judiciaire

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, a accepté de plaider coupable auprès des autorités américaines, mettant fin à une saga judiciaire qui a duré plus d’une décennie. Voici les principales dates.

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• Lire aussi : Affaire Julian Assange : Biden dit « d’envisager » d’abandonner les poursuites

En juillet 2010, la presse mondiale a publié 70 000 documents confidentiels sur les opérations de la coalition internationale en Afghanistan diffusés par le site WikiLeaks. Quelque 400 000 rapports concernant l’invasion américaine de l’Irak sont parus en octobre puis, un mois plus tard, le contenu de 250 000 câbles diplomatiques américains.

Le 18 novembre, la Suède émet un mandat d’arrêt européen contre Julian Assange dans le cadre d’une enquête sur le viol et l’agression sexuelle de deux Suédoises en août 2010. L’Australien assure qu’elles ont consenti.

Les accusations d’agression sexuelle seront prescrites en 2015, tandis que l’enquête pour viol sera classée sans suite en 2019.

M. Assange s’est rendu à la police britannique le 7 décembre 2010. Il a été détenu pendant neuf jours puis assigné à résidence.

En février 2011, un tribunal de Londres a validé la demande d’extradition suédoise. L’Australien craint d’être ensuite extradé vers les États-Unis et d’encourir la peine de mort.

Le 19 juin 2012, Julian Assange se réfugie à l’ambassade d’Équateur à Londres et demande l’asile politique. L’Equateur, alors présidé par la figure de proue de la gauche sud-américaine Rafael Correa, l’a accordé en août.

M. Assange est resté cloîtré dans cette représentation diplomatique pendant près de sept ans et a obtenu la nationalité équatorienne, avant d’en être déchu.

Le 2 avril 2019, le président équatorien Lenin Moreno, en rupture avec son prédécesseur, affirmait que M. Assange avait violé l’accord sur les conditions de son asile. Le 11, la police britannique l’arrête à l’ambassade dans le cadre d’une demande d’extradition américaine pour « piratage informatique ».

Le 1er mai, il a été condamné à 50 semaines de prison par un tribunal de Londres pour violation des conditions de sa liberté provisoire sept ans auparavant.

Le 23 mai 2019, la justice américaine l’a inculpé de 17 nouveaux chefs d’accusation au titre des lois anti-espionnage. Il risque jusqu’à 175 ans de prison.

Le 31, le rapporteur de l’ONU sur la torture, après l’avoir rencontré en prison, a estimé qu’il présentait « tous les symptômes (de) la torture psychologique ».

Le 24 février 2020, la justice britannique a commencé à examiner la demande de feu vert à la demande d’extradition américaine.

Le 4 janvier 2021, la justice britannique a rejeté la demande, estimant que les conditions d’incarcération aux États-Unis présentaient un risque de suicide. Julian Assange reste en détention.

Le 10 décembre 2021, la Haute Cour de Londres a annulé en appel le refus d’extradition, estimant que les États-Unis avaient fourni des assurances sur le traitement qui lui serait réservé.

Le 14 mars 2022, la Cour suprême britannique a refusé de faire appel.

Le 20 avril, le Westminster Magistrates’ Court de Londres a officiellement rendu une ordonnance d’extradition.

Vendredi 17 juin, la ministre britannique de l’Intérieur, Priti Patel, signe le décret d’extradition. L’Australien fera appel de cette décision le 1er juillet 2022.

En novembre 2022, cinq grands journaux (The New York Times, The Guardian, El Pais, Le Monde et Der Spiegel) puis le Premier ministre australien ont appelé les États-Unis à abandonner les poursuites.

Deux journées d’audiences sont organisées en février 2024 à la Haute Cour de Londres pour examiner la possibilité d’accorder à Julian Assange un dernier recours contre son extradition. En souffrance, l’Australien n’y participe pas.

Après avoir demandé de nouvelles assurances à la justice américaine, les deux juges britanniques ont décidé le 20 mai d’accorder à Julian Assange la possibilité de faire à nouveau appel. Celui-ci devait être examiné les 9 et 10 juillet.

Entre-temps, le 24 juin, l’Australien a conclu un accord de plaidoyer avec les autorités américaines, lui permettant ainsi d’être à nouveau libre.

Julien Assange quitte immédiatement le Royaume-Uni et doit comparaître pour « complot en vue d’obtenir et de divulguer des informations sur la défense nationale » devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, un territoire américain du Pacifique.

 
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