Le plus haut tribunal du Massachusetts a donné raison à un homme qui cherchait à récupérer les bijoux offerts à sa future épouse dont il est désormais séparé.
Ce n’est pas la première fois que des couples s’affrontent devant les tribunaux de l’État de la côte Est à propos de signes extérieurs coûteux de fiançailles.
Mais c’est la première fois que les juges n’ont pas cherché à établir qui était fautif dans le break afin de savoir à qui devait récupérer la pierre.
Leur histoire d’amour a pris une tournure pire et les a conduits au tribunal. Sept ans après leur séparation, un couple américain a finalement réglé leur différend devant la Cour judiciaire suprême du Massachusetts. Au cœur des débats ? Le sort de la bague de fiançailles achetée chez un célèbre joaillier aux petites boîtes bleues, estimée à 70 000 $. Monsieur a demandé à pouvoir récupérer le bijou encore en possession de Madame depuis leur rupture.
Après un coup de foudre à l’été 2016, Caroline Settino et Bruce Johnson se sont fiancés un an plus tard. Sauf que leur relation se dégrade vite. D’après une histoire de New York Times (nouvelle fenêtre)il dit s’être senti humilié par son partenaire qui “le traitait comme un enfant” et “ne l’a pas accompagné lors de ses traitements contre un cancer de la prostate”. La soupçonnant d’adultère, il annule le mariage et, dans la foulée, porte plainte pour récupérer le bijou. Dans ce genre de cas, l’État du Massachusetts tente depuis des décennies de déterminer qui est responsable de la séparation afin d’établir à qui revient la bague.
Un an et demi de relation, six ans de procès
En première instance il y a trois ans, le tribunal a estimé que le plaignant était à l’origine de la séparation “sur la base de sa croyance erronée” que son compagnon “j’ai eu une liaison”. Cette dernière a donc pu conserver sa bague. Son ex a fait appel et a obtenu la garde des bijoux et des alliances de la même marque, poussant la jeune femme à saisir la Cour de cassation locale en dernier recours. Cet incroyable va-et-vient s’est soldé ce vendredi par une décision inédite dans cet Etat, sans chercher de coupable à la rupture. « ‘Lorsque le mariage projeté n’a pas lieu, le cadeau de fiançailles doit être restitué à celui qui l’a offert’, quel que soit le responsable »a statué le tribunal.
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“Évaluer la responsabilité lorsqu’une partie conclut que le projet de mariage échouera est incompatible avec l’objectif premier d’une période de fiançailles qui est de tester la permanence du désir du couple de se marier.”préciser les juges cités par le New York Times. L’avocat du fiancé déçu rappelle au quotidien que le litige “Cela a duré six ans, leur relation n’a duré qu’un an et demi.” L’Histoire ne dit pas si le prix de la bague a permis de rembourser les frais engagés dans cette étrange bataille judiciaire.