Si l’Iran dénonce des accusations totalement infondées, les États-Unis ont arrêté un homme qu’ils accusent d’être un « agent de l’Iran ». Ce dernier, de nationalité afghane, est accusé d’avoir mis en place un réseau de recrutement criminel dans le but d’assassiner le président nouvellement élu Donald Trump.
Les autorités judiciaires américaines ont annoncé vendredi 8 novembre avoir arrêté et inculpé un « agent de l’Iran ». Ce dernier est un Afghan de 51 ans, nommé Farhad Shakeri. Il a passé 14 ans en prison aux États-Unis et réside désormais en Iran. Il est accusé par les États-Unis d’avoir recruté des criminels de droit commun pour le compte des Gardiens de la révolution, selon des documents judiciaires.
L’Iran dénonce des accusations « totalement infondées »
« Peu d’acteurs dans le monde constituent une menace aussi sérieuse pour la sécurité nationale des États-Unis que l’Iran », a déclaré Merrick Garland, procureur général des États-Unis. Il ajoute que “Cet agent du régime iranien a été chargé par le régime de diriger un réseau de complices criminels pour mettre en œuvre les plans d’assassinat de l’Iran contre ses cibles, dont le président élu Donald Trump.”
Selon les informations du FBI, l’homme était en contact avec un haut responsable des Gardiens de la révolution qui lui aurait demandé un plan visant à assassiner le président élu Donald Trump dans les sept prochains jours. Au-delà de l’échéance, la tentative serait repoussée après les élections, en pariant sur une défaite de Trump pour ensuite le cibler plus facilement.
Cette arrestation intervient dans un contexte tendu entre les deux pays. L’Iran veut se venger de la mort de Qassem Soleimani, général des Gardiens de la révolution, tué en 2020 par une frappe de drone ordonnée par Donald Trump. Deux Américains ont également été arrêtés alors qu’ils préparaient une tentative d’assassinat contre le journaliste américano-iranien, Masih Alinejad, très critique à l’égard de la République islamique.