En fin de compte, les sondages se sont à nouveau trompés. Donald Trump a gagné assez facilement. Son score est clair.
Ceux comme moi qui ont suivi les résultats des sondages consolidés ne sont pas surpris.
Les forts biais des sondages de ces dernières années en faveur des démocrates et surtout de l’avance de Trump dans pratiquement tous les États clés ne mentaient pas.
Le Parti démocrate est désormais en faillite totale en matière de légitimité.
Questions et causes
Pourquoi un président aussi faible que Joe Biden a-t-il été choisi pour les élections de 2020 et, dans un premier temps, de 2024 ? Pourquoi aucun candidat autre que Kamala Harris ne s’est-il présenté ?
Comment le camp démocrate a-t-il pu se laisser capturer par le wokisme ? Pourquoi les démocrates n’ont-ils pas adopté une position plus dure sur l’immigration ? Comment se fait-il que le bilan économique plutôt favorable de Biden ait été si mal vendu ?
L’influence des gérontocrates du parti, de Biden à Nancy Pelosi, soi-disant à la retraite, en passant par le clan Clinton, explique une partie des déboires du parti.
Ce qu’il faut faire
Si les démocrates veulent renaître, ils devront abandonner leur programme éveillé et changer leur orientation en matière d’immigration.
Ils devront traquer les désastres que Trump risque de générer.
Mais pour cela, ils ont besoin de dirigeants dignes de ce nom. Kamala Harris n’en fait pas partie.
Les assauts que Trump promet contre les médias et contre ses opposants, sa réorganisation attendue de l’État, la désinformation des réseaux sociaux, le contrôle de la justice ainsi que le rôle d’abrutis politiques extrêmement riches comme Elon Musk suggèrent que la démocratie américaine est sérieusement menacé.
Sans une réorganisation rapide du Parti démocrate, les États-Unis se dirigent vers une société de type hongrois.
Ailleurs dans le monde, la sonnette d’alarme retentit. Les pompiers sont en alerte. Ils devront bientôt éteindre les nombreux incendies que Trump va allumer.