Ce dimanche 3 novembre, lors d’un meeting en plein air à Lititz, dans l’État clé de Pennsylvanie, les propos de Donald Trump ont encore fait du bruit. Et pour de mauvaises raisons. Tout d’abord, il a affirmé, comme à son habitude, que l’élection présidentielle de 2020 lui avait été volée par Joe Biden. De ce côté-là, on connaît la chanson. Là où il a innové, c’est en attaquant les journalistes.
Les 3 atouts de Donald Trump dans cette présidentielle américaine : « Cela pourrait faire basculer l’élection »
Donald Trump pointe du doigt les vitres blindées installées autour de lui depuis la tentative d’assassinat contre lui. Le Républicain affirme que, pour y parvenir, «tu devrais tirer à travers» journalistes, avant d’ajouter : «Cela ne me dérange pas« . La foule l’acclame et approuve ses propos par l’ampleur des applaudissements. Malgré l’approbation sur place, l’équipe de Trump est contrainte de revenir sur ces propos choquants. Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne, adoucit le discours en le transformant quelque peu. Selon lui, la rivale de Kamala Harris l’aurait fait.a déclaré que les médias étaient en danger, dans la mesure où ils le protégeaient. Par conséquent, ils étaient eux-mêmes en grand danger et auraient dû également bénéficier d’une protection en verre.», et conclut à travers un communiqué : «Aucune autre interprétation ne peut être faite de ce qu’il a dit.»