Et si le soutien de l’ancienne représentante républicaine Liz Cheney devenait un fardeau pour Kamala Harris dans l’État du Michigan ? Déjà accusée de ne répondre qu’à des questions « prédéterminées », Kamala Harris fait désormais face à une révolte d’une partie de l’électorat arabo-américain comme l’ont révélé plusieurs médias américains, dont Fox News.
En effet, sa décision de mettre en avant Liz Cheney lors d’un meeting public à Royal Oak a suscité l’indignation dans certaines communautés, notamment en raison du rôle joué par le père, l’ancien vice-président Dick Cheney, fervent partisan de la guerre en Irak en 2003.
La communauté arabo-américaine très optimiste
Le maire de Hamtramck, Amer Ghalib, a exprimé son mécontentement lors d’un entretien avec des journalistes. “C’était surprenant pour nous, Arabes-Américains, de voir Kamala Harris s’associer à quelqu’un dont le nom de famille nous rappelle toujours les crimes de guerre au Moyen-Orient”, a-t-il expliqué. Selon lui, cette association pourrait raviver des souvenirs douloureux liés à l’intervention américaine en Irak.
Le maire de Dearborn Heights, Bill Bazzi, a fait écho à l’indignation, qualifiant l’initiative de Kamala Harris de « très, très décevante et un peu dégoûtante ». « Il n’y a pas de paix dans la famille », a-t-il ajouté, faisant référence à la division que cette décision a provoquée au sein de leur communauté.
Un soutien qui pourrait favoriser Donald Trump
Alors que le Michigan, Etat historiquement contesté, penche désormais vers l’indécision selon les derniers sondages, cette polémique pourrait fragiliser encore davantage Kamala Harris dans une région où les Arabo-Américains soutiennent traditionnellement les démocrates. Ainsi Amer Ghali apporte désormais son soutien à Donald Trump en soulignant que « faire venir Liz Cheney ici ne peut que faire du mal. C’est une décision stupide.
En effet, le soutien à Donald Trump semble croître dans l’État, avec une légère avance dans les derniers sondages, tandis que Kamala Harris perd du terrain. Cette visite de Liz Cheney pourrait, selon certains analystes, compromettre davantage ses relations avec un électorat crucial pour espérer gagner en novembre.