Réunions nationales les 25 et 26 mai pour décider de la suite de la transition

Réunions nationales les 25 et 26 mai pour décider de la suite de la transition
Réunions nationales les 25 et 26 mai pour décider de la suite de la transition

AA/Ouagadougou/ Dramane Traoré

Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité du Burkina Faso, Emile Zerbo, a convoqué des réunions nationales les 25 et 26 mai à Ouagadougou, pour décider des suites à donner à la transition qui s’achève normalement le 1er juillet 2024.

Cette convocation fait suite à l’adoption le 26 avril de la loi portant approbation de l’Assemblée législative de transition pour l’organisation de la Conférence nationale, a rappelé Zerbo dans un communiqué publié mardi soir, ajoutant que ce sont les « forces vives de la Nation » qui participeront. dans ces conférences.

“Ladite Conférence permettra aux représentants des forces vives de la Nation de délibérer sur les suites à donner à la transition dont la durée fixée par la Charte du 14 octobre 2022 court jusqu’au 1er juillet 2024”, a-t-il indiqué.

“Le ministre sait compter sur l’engagement civique et patriotique du peuple burkinabè dans toutes ses composantes pour une participation réussie, gage du renforcement de notre souveraineté”, affirme le communiqué.

S’exprimant mardi soir sur les chaînes de la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité du Burkina Faso a expliqué que les Forces vives de la nation sont constituées, entre autres, de la société civile, des partis politiques et de la défense et forces de sécurité.

« Ces Assises ne seront pas différentes des Assises passées. Ce sont ces mêmes forces qui se rassembleront (qui) feront le bilan des mois passés et décideront si la transition doit se poursuivre ; quelle mesure faut-il prendre ? Ce sera à eux de décider de manière souveraine », a-t-il déclaré.

Zerbo a ajouté que les participants à la Conférence ont la possibilité, si nécessaire, d’apporter des modifications à la Charte de la transition afin de définir les grandes lignes des progrès du pays après la date du 2 juillet 2024, date limite de la transition. transition en cours.

Samedi dernier, des milliers de personnes se sont rassemblées au stade Issoufou Joseph de Ouagadougou, la capitale burkinabè, pour manifester leur soutien aux autorités burkinabè et exiger une prolongation de la durée de la transition.

Le capitaine Ibrahim Traoré est arrivé au pouvoir par un coup d’État le 30 septembre 2022. La charte de la transition fixe la fin de la transition au 1er juillet 2024. Mais à quelques semaines de l’expiration de ce délai, les observateurs estiment qu’elle être difficile d’organiser des élections dans un contexte encore marqué par l’insécurité.

Depuis le 30 septembre 2022, les activités des partis politiques et des organisations de la société civile sont suspendues.

 
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