LLa situation à Gaza continue de s’aggraver, plongeant la région dans un abîme de souffrance et de désolation. Mardi 7 mai, l’armée israélienne a mené d’intenses bombardements à Rafah, faisant de nombreux morts et blessés. Au total, selon le ministère de la Santé du Hamas, 34 789 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le début de cette guerre brutale entre Israël et le Hamas. Les blessés se comptent par milliers, marqués à jamais par les horreurs de la violence.
Ces frappes ont exacerbé une situation déjà critique, suscitant de vives inquiétudes au niveau international et des appels urgents à la désescalade. Et le bilan humain va inévitablement s’alourdir avec cette offensive menée à Rafah par l’armée israélienne, qui continue ses massacres et a transformé cette ville déjà meurtrie en un champ de ruines et de deuil. Les Nations Unies ont souligné l’urgence de la situation, mettant en garde contre les conséquences humanitaires dévastatrices d’une offensive terrestre sur Rafah.
La Chine, par l’intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères, a exhorté Israël à mettre fin à ses attaques contre Rafah et à œuvrer pour éviter une crise humanitaire encore plus grave dans la région. Ces interventions soulignent l’importance d’une action concertée de la communauté internationale pour mettre fin à la violence et trouver des solutions durables au conflit israélo-palestinien. Sauf que la communauté internationale semble inaudible et impuissante face à la détermination du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à vider Gaza de ses Gazaouis.
Et personne ne peut lui faire entendre raison. Pas même son allié indéfectible, Joe Biden, le président américain. Seul espoir pour les Gazaouis : les pourparlers de trêve qui ont débuté mardi au Caire, qui doivent être soutenus par un engagement ferme de toutes les parties impliquées à respecter les droits fondamentaux des civils et à œuvrer en faveur d’une paix durable. Mercredi, alors que Tsahal continuait de bombarder Rafah, les discussions se poursuivaient avec des délégations du Hamas et d’Israël, ainsi qu’avec le Qatar et les Etats-Unis, pays qui, avec l’Egypte, jouent le rôle de médiateurs.
Mais les différences entre le Hamas et Israël sont telles qu’il est très difficile de parvenir à un accord de cessez-le-feu durable. Et pourtant, la trêve n’est pas seulement nécessaire, elle est vitale pour mettre fin à ce cycle sans fin de violence et sauver des vies.
Par FZ Ouriaghli
