Après un an de conflit, la lente agonie d’un village du Sud Liban

Après un an de conflit, la lente agonie d’un village du Sud Liban
Après un an de conflit, la lente agonie d’un village du Sud Liban

Sophie Wöldgen


Kfarchouba (Liban Sud)

Publié le 8 octobre 2024 à 11h10. / Modifié le 8 octobre 2024 à 11h11.

Depuis dix jours, Kfarchouba est un village fantôme. Un raid aérien massif israélien a détruit les derniers habitants de cette ville située à 2 kilomètres de la frontière israélienne. “Les bombes ont complètement détruit cinq ou six bâtiments à l’entrée du village et coupé la route”, rapporte Kassem Kaderi, 79 ans, maire du village joint par téléphone. Il restait une dizaine de familles : les plus pauvres, celles qui n’avaient nulle part où aller. Les équipes de secours et l’armée ont déblayé les décombres et libéré la route. Mais sans voiture, ils ne pourraient pas s’échapper. « Les familles étaient terrifiées. Avec la municipalité, nous avons organisé un bus et des petits fourgons. L’armée libanaise a supervisé l’évacuation, précise Kassem Kaderi. Il n’y avait pas de place pour les bagages. Ils ont juste fui. L’important c’est de survivre. »

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