Au Tchad, après une période de transition qui a duré 3 ans, les Tchadiens devront se rendre aux urnes le 6 mai 2024 pour choisir leur président.
Dans le cadre de cette élection, l’Agence nationale de gestion des élections (ANGE) a émis une interdiction formelle.
En effet, l’Agence nationale de gestion des élections qui est chargée d’organiser le scrutin a formellement interdit la photographie des procès-verbaux du scrutin lors de la présidentielle du 6 mai.
L’institution met en garde contre toute prise de photos, au risque d’encourir la rigueur de la loi.
Une interdiction qui éveille les soupçons des concurrents au fauteuil présidentiel.
A noter que l’agence a formulé cette interdiction après que le Premier ministre et candidat à l’élection, Succès Masra, lors de sa tournée électorale ce week-end, ait demandé à ses militants de » être la sentinelle du vote » en prenant des images des minutes pendant le décompte.
Suite à la diffusion de l’instance, le parti Succès Masra, Les Transformateurs, s’est dit surpris par cette interdiction.
Selon le chef de l’opposition Sitack Yombatina, « la loi prévoit que le dépouillement soit fait publiquement et que les résultats soient lus à haute voix ».
Plus tard, il s’est demandé ce que « a effrayé l’Ange au point d’imposer une interdiction de prendre des photos dans les bureaux de vote ce qui n’était pas prévu par le code électoral ».
Selon RFI, au Tchad, pays d’Afrique centrale, le code électoral ne prévoit pas l’affichage des procès-verbaux de dépouillement dans les bureaux de vote, ni leur remise aux représentants des candidats.
La seule possibilité pour les candidats d’y avoir accès est d’obtenir ces procès-verbaux ultérieurement lors du démembrement de l’agence dont dépend le bureau de vote.
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